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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:40

 

 

Hello mes petits choupis !

 
 

 

Histoire de faire original, je vous souhaite à tous une année 2013 absolument magique, féerique, exceptionnelle, magistrale... En un mot : à la hauteur de vos projets et de vos envies ! J'espère qu'elle sera douce pour tout le monde. J'ai été un moment sans écrire et je me suis dit que vous expliquer les raisons de ces longs silences entre mes articles et mes réponses à vos commentaires pourrait être assez drôle ! En effet, vous m'entendez souvent dire que j'aimerais avoir plus de temps pour écrire, plus de temps à consacrer à ce blog. Le temps, normalement, ça se trouve ou du moins, ça se créé, ça s'aménage... Bref : rien d'insurmontable en soi. Oui mais voilà, aujourd'hui je vous propose, mes lecteurs chéris, un petit article en immersion façon "Vis ma vie de... travailleuse en horaires décalés". De quoi comprendre pourquoi selon moi, il n'y aura jamais assez d'heures dans une journée !

 

 

Mon (dés)amour des horaires décalés remonte à loin (mode introspection on) : je me souviens d'un Noël quand j'étais enfant. Il était tard et on venait juste d'ouvrir les cadeaux (chez moi, le gros bonhomme en rouge passait toujours le 24 au soir ;)) quand j'ai vu mon père enfiler discrètement son blouson. Deux secondes après, j'étais accrochée à sa jambe comme une moule à son rocher et entre deux sanglots, on pouvait m'entendre lui crier de rester avec nous. C'était Noël et dans ma tête de môme, il ne pouvait être nulle part ce soir-là (surtout pas au travail de surcroît !) qu'auprès des gens qu'il était censé aimer et qui auraient dû compter plus que tout au monde pour lui. Sa place ne pouvait être qu'ici, un point c'est tout. Mon père a fait ce qu'aurait fait probablement tous les pères du monde : il m'a dit qu'il devait partir travailler pour m'acheter plein de jolis cadeaux et que si j'étais sage et que j'essuyais vite mes larmes, il reviendrait même avec une surprise. Je l'ai laissé partir (moins par appât du gain que par lucidité : je n'ai jamais été capable de retenir mon père) mais je me souviens très clairement de la porte d'entrée qui s'est refermée sur lui. Je n'étais qu'une gosse mais je me rappelle m'être dit que je ne travaillerai JAMAIS en horaires décalés quand je serais grande.

 

 

Je ne comprenais sincèrement pas à quoi "me servait" un papa que je ne voyais pas la moitié du temps de par ses horaires farfelus, qui partait travailler à l'heure où je me couchais et qui dormait l'autre moitié du temps pour récupérer. J'enviais mes copines qui avaient des "papas-horaires-de-bureau" pour leur préparer leurs goûters au retour de l'école ou qui faisaient du vélo avec elles le week-end. Pour moi, il fallait être sérieusement frapadingue pour vouloir d'une vie pareille. Pourtant, une vingtaine d'années plus tard, un topo imparable : des diplômes, une recherche d'emploi qui s'enlise et la nécessité de trouver très vite un job alimentaire. On m'en propose un en horaires décalés : j'accepte. POURQUOI ??!, pourrait-on se demander 1) Parce qu'on ne peut pas s'empêcher de reproduire le passé ? 2) Parce que j'avais envie de connaître la joie de passer tous mes week-end à travailler ?! 3) Parce que je suis pleine de contradictions ? (et que j'aime ça !) 4) Parce que je suis un peu dingue moi aussi ?! (mince, ce serait donc héréditaire ?). En plus de l'urgence de ma situation, il est probable qu'il y ait sans doute un peu des quatre options pré-citées ! C'est donc en passant de l'autre côté du miroir que j'ai pu comprendre ce qu'est vraiment le travail en horaires décalés. Hé bien tu veux savoir lecteur d'amour ? C'est encore pire que ce que je croyais !

 

 

 

corps-de-metiers-travail-en-decales.jpg

 

 

Mes amis et moi, les travailleurs en horaires décalés

(on a l'air heureux comme ça mais ne vous y fiez pas !)



 

Tu sais que tu bosses en horaires décalés quand...

 

 

  • Quand tu reçois vraiment le SMS "bà alors... Tu viens plus aux soirées ?". Jusqu'alors, ce texto était un mythe, une légende urbaine. Mais un jour, tu le reçois vraiment. Panique. Tu tentes de te rappeler quand est-ce que tu es sorti pour la dernière fois. Trou noir ! Au début, tes amis s'obstinaient à t'inviter mais, lassés d'entendre toujours la même réponse ("J'peux pas, je bosse !"), ils ont lentement mais sûrement arrêtés. Et tu ne peux pas vraiment leur en vouloir : tu bosses quand ils dorment ou qu'ils sont en week-end et vice versa... Résultat : tu es obligé de prendre rendez-vous avec eux près d'un mois à l'avance. Pire qu'un ministre.

 

  • Quand tu t'endors invariablement TRES (très, très, très) tôt. A force d’enchaîner "ouvertures" et "fermetures" à des rythmes effrénés, ton corps ne sait vraiment plus où il en est (et ta tête non plus d'ailleurs !). Un jour, tu peux dormir jusqu'à midi. Le lendemain, tu dois te lever à six heures du matin. Dire que tu es à la rue est un très petit euphémisme. Résultat des courses : tu piques du nez en même temps que les poules dès que tu as une soirée de libre et tu fais le tour du cadran. Pas très dérangeant quand on a 90 ans... Plus embêtant quand on a la vingtaine ! Toi qui te pensais si résistant, tu repenses avec nostalgie à tes années Fac (pas si lointaines, c'est là que le bas blesse) où tu te couchais à 1h du mat' et te levais à 6 sans ressentir la moindre fatigue. D'un seul coup, tu te sens vieille et tu tombes de très haut !

 

  • Quand tu manges n'importe quoi à n'importe quelle heure (ou pire : quand tu ne manges pas du tout). Envie d'un couscous à 3h du matin ? Ne panique pas : c'est normal ! Quand on travaille en horaires décalés (à plus forte raison quand on est en contact avec le public), on ne peut pas se permettre de manger devant la clientèle. Alors tu manges quand tu peux (et souvent, clairement, tu ne peux pas). Résultat des courses : perte de poids, voire même risque de carences. Ou, à l'inverse, tu prends 10 kilos en quatre mois à force de caler ton estomac à grands coups de tartines au Nutella que tu t'envoies généreusement à 3h du matin (ce n'est pas ta faute, tu ne peux pas dormir sans avoir la faim calée !). Tu sais que si ça continue, tu risques de participer à l'augmentation du taux d'obésité français mais en attendant, tu en viens à rêver que Mac Do ne ferme pas de la nuit pour faire taire ton estomac qui chante à 1h du matin !


     

  • Quand tu te réveilles invariablement à 6h du matin en te redressant dans ton lit façon "exorciste", que tu es persuadée que tu dois aller bosser et que tu penses avoir oublier de mettre ton réveil. Problème : pour une fois, tu peux dormir puisque tu es de repos (oui oui, ça arrive de temps en temps !). Problème bis : tu peux toujours essayer de te rendormir mais too late, le créneau est passé... Un petit footing peut-être ?


     

  • Quand tu réalises que chaque jour est la répétition du précédent (et du suivant aussi d'ailleurs !), même ceux que tu imaginais absolument UNIQUES. Pour toi le dimanche est un jour sacré et travailler ce jour-là relève du blasphème ? (surtout parce que tu le passes en général en pyjama à flemmarder toute la journée sous la couette ;)). Le 1er mai est à tes yeux la fête de TOUS les travailleurs et tu n'imagines pas mettre un pied dehors ce jour-là ? Un conseil : ne travaille JAMAIS en horaires décalés. Et tant que tu y es, ne travaille jamais dans une entreprise ouverte 365 jours par an (si si, ça existe...). Le jour où tu travailles jusqu'à 23h un 25 et un 31 décembre, tu comprends vite que chaque jour se vaut vraiment... (en tout cas dans la tête de certains employeurs !).


     

  • Quand tu réalises qu'il n'y a pas assez d'heures dans 24 h (assez rapidement en fait). Je ne sais pas pour toi lecteur mais je ne suis pas vraiment du genre à me laisser débordée. En d'autres termes, je suis plutôt organisée comme fille. Enfin j'étais. Car le jour où tu commences à bosser en horaires décalés, tu revois subitement tes priorités. Faire des courses ? Se nourrir ? Pouah, c'est utile ça ?! A présent, tu n'as plus qu'une seule obsession : DORMIR !! Alors bien sûr, au moment où tu signeras ton contrat, tu auras peut-être réussi à te persuader que TOI, tu géreras la fougère et que tu parviendras à tout gérer de front (tu fais bien d'y croire mais tu vas tomber de haut... Sauf si une vraie Wonderwoman sommeille en toi. Si tel est le cas, je m'incline !). Dans les faits, bosser en horaires décalés laisse la moitié de la journée pour faire... autres choses (tout un programme, donc !). Dans les premiers temps, tu y arriveras d'ailleurs sans difficulté. Mais rapidement, tu seras rattrapée par ton ennemi number one : la fatigue. Et tu réaliseras vite qu'en dehors de dormir et de travailler, tu n'as pas vraiment le temps de faire plus... Alors à part en arrêtant définitivement de manger et de dormir, tu dois te faire une raison : 24 h, c'est vraiment trop court !

 

 

To be continued...

 



 

Bien évidemment, il n'y a pas que des côtés négatifs à travailler en horaires décalés. Si tu as la chance de faire un boulot que tu aimes, il est même probable que ces petits "désagréments" soient vite oubliés. Mais ils sont quand même pesants (ne nous voilons pas la face) et je pense que c'est un mode de vie auquel on ne peut adhérer que pour une courte période de sa vie, à moins qu'on ne veuille y laisser sa santé, physique comme psychologique ! Heureusement, il y a aussi les aspects "semi-positifs"... ;) Avoir des jours de repos en plein milieu de la semaine et pouvoir faire ses courses dans des supermarchés déserts (on est pas dérangé par les voisins), il est vrai que c'est assez plaisant (mais ça ne rattrape pas le 1er dimanche des soldes passé à travailler... Grrr !). Voir des films au cinéma en tête à tête avec l'écran, assister à des expos où il y a peu de monde... c'est génial mais il faut apprécier de faire ça seul puisqu'en toute logique, quand vous ne travaillez pas, les gens aux horaires "normaux" eux sont au boulot ! Un mode de vie avec lequel il faut apprendre à composer... Tu l'auras compris je pense lecteur chéri, la meilleure façon de faire durer ton histoire d'amour avec les horaires décalés, c'est encore de ne signer qu'un CDD... ;)

 

 

 

 

Et toi lecteur, horaires traditionnels ou décalés ?

Envie de passer du côté obscur de la force en s'essayant aux décalés ?!

 

 


 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 23:24

 

       

Hello mes petits pandas chéris !

 

 

Il y a quelques jours, comme ça, dans une sorte d'éclair de génie (et pourtant je ne crois pas avoir été frappée par la foudre), j'ai réalisé que j'étais fière de mes "échecs" et même que je les assumais (ça y est, elle a complètement craqué ou bien...?). Je vous explique le contexte : j'étais assise sur les marches de la grande Arche de La Défense, emmitouflée dans ma grande écharpe toute douce préférée (la violette) et j'essayais d'ignorer le fait qu'à intervalles réguliers, une larme partait de mon œil gauche et coulait le long de ma joue (à cause du froid mordant). A un moment, j'en ai eu assez de l'essuyer alors je l'ai laissé tranquillement faire sa vie. C'était l'heure du déjeuner et j'ai regardé le parvis s'animer petit à petit, tous ces gens élégamment habillés (défilé de costards, de tailleurs et d'escarpins chics) traversés la place pour aller manger au centre commercial des Quatre Temps. Entourée par les tours des sociétés françaises les plus prisées du CAC 40 (mais qui sont quand même In Da Shit en ce moment, CQFD), je me suis demandée à quoi ça tenait, finalement, la réussite.

 

 

 

success-failure.jpg

 

 

   <----- Réussite

Echec ----->

 

 

Réussir, est-ce avoir ses fesses bien au chaud dans le bureau d'une tour de quarante étages ? Est-ce avoir une secrétaire qui filtre nos appels ? ("Oh non, pas lui ! Dîtes que je suis en rendez-vous Thérèse"). Une montre qui coûte un bras à son poignet ? (parce que si t'as pas une Rolex avant tes 40 ans, t'as trop raté ta vie !). Être propriétaire d'une cage à lapin avant ses 30 ans alors que le prix du mètre carré déclencherait à n'importe qui une crise cardiaque ? (mais proprio quand même, NA !). Est-ce faire un job bizarre avec des mots dont on ne comprend pas la moitié du sens dans l'intitulé de son poste (si si, vraiment), tels que "management", "consulting" ou "marketing" ? Est-ce pouvoir dire fièrement pendant la prochaine réunion de famille qu'on a fait la nique au DRH en demandant tant de K€ d'augmentation cette année ? Si c'est le cas, on peut clairement dire que je suis l'exacte opposé de la notion de Réussite. Ais-je pourtant l'impression d'avoir échoué ? NON. Est-ce je vois un énorme "L" rouge sur mon front quand je me regarde dans le miroir ? Toujours NON. Pourquoi ? Sans doute parce que je sais qui je suis et que je ne laisserai jamais un emploi (ou la société) me définir en tant que personne ("développement personnel" bonjour !).


 

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Sois la meilleure version de toi-même.

Fais de ton mieux.

 

 

 

Depuis toute petite, je n'ai jamais eu qu'une envie, qu'une passion. Pendant que mes copines faisaient de la danse ou de la GRS, moi je lisais. C'était ça, ma vie (et c'était plutôt cool). Et je lisais tout : de la boîte de céréales en passant par le prospectus qui traîne dans la boîte aux lettres aux livres de la Bibliothèque Rose (à huit ans, j'avais lu toute la collection, acharnée que j'étais (déjà) ! Et déjà à l'époque, tout me convenait (je n'ai jamais été portée par l'élitisme et c'est quelque chose qui me caractérise, aujourd'hui encore). Moi, je rêvais de cabanes dans les arbres où les murs auraient été recouverts de livres du sol au plafond et où des coussins douillets m'auraient emmené vers des mondes enchanteurs et enchantés.

 

 

 

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- Tu ne te feras jamais d'amis si tu passes ton temps le nez dans tes bouquins.

- J'espère bien...

 

Daria

 

 

Très vite, l'écriture est devenue une autre grande passion. Et, parce qu'on m'a appris à suivre mes rêves, ces passions "étranges" pour les autres ne m'ont jamais quittées. C'est donc tout naturellement que j'ai consacré cinq ans de ma vie à ce doux rêve. Cinq ans d'études et de travail acharné, cinq ans passés à acquérir des diplômes, à tenter de faire les bons choix, à essayer d'avoir un profil intéressant (nécessaire pour ressortir de la masse), cinq ans à choisir des stages passionnants dans des structures de différentes tailles me permettant de justifier en bout de course le fameux : "Des diplômes, c'est bien joli sur le papier... Mais l'expérience dans tout ça ?" que ne manqueraient pas de m'asséner les recruteurs en pleine poire. Préparer son avenir, en somme...

 

 

 

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Aujourd'hui est un jour parfait pour se lancer

 

 

 

Finalement ? J'ai réussi (et plutôt bien même) mais en bout de course (et malgré les efforts et la ténacité), je ne travaille pas aujourd'hui dans le domaine que je désirais intégrer (et ce pourquoi j'ai travaillé si dur. Bà si, quand même, ce n'est pas un simple détail ;)). J'ai aujourd'hui ce que beaucoup appellerait un "job alimentaire", rougissant presque en en parlant, mais que je nomme et revendique comme un "métier" (un métier n'est-il pas l'activité qu'on pratique tous les jours, ce pour quoi on se lève chaque matin et qui nous permet de payer nos factures ?! C'est donc bien ce que j'ai : un métier). Pour beaucoup donc, j'ai échoué. Et si, effectivement, on ne regarde que le résultat et non pas le chemin parcouru, force est de reconnaître qu'il y a eu un epic fail en cours de route.

 


 

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Peut-être que l'important n'est pas le happy end.

Peut-être que l'important est l'histoire en elle-même.

 

 

 

La faute à qui, pourrait-on se demander ?

 

 

 

1) La mienne, pour avoir longtemps cru que les efforts et la détermination seraient forcément récompensés et pour avoir choisi un secteur qui ne pourrait pas être plus bouché ? (sauf si on est pistonné jusqu'à la moelle, mais je passe sur ce détail fort intéressant par ailleurs ;)) (Au pays de Candy... ).

 

 

2) A ma naïveté, pour avoir longuement considéré que la passion était le point de départ de tout ? (Bienvenue chez les Barbapapas... ♫).

 

 

3) Aux entreprises françaises, pour ne pas jouer le jeu et s'opposer massivement aux recrutements des juniors (en tout cas dans certains domaines, ne généralisons pas), forcément inexpérimentés selon eux et faisant perdre un temps précieux à l'entreprise ? (à part quand on a eu les moyens de se payer une école à 3 reins et deux foies l'année évidemment ! Mais si tu sors de la fac (beurk, quelle insulte !), tu peux toujours aller voir aux Îles Malouines si l'entreprise y est. Et ne cherche pas : elle n'y est pas)).

 

 

4) Au gouvernement, pour donner son accord à cette mascarade organisée ? (Efficace et pas cher, c'est l'stagiaire que j'préfère... ).

 

 

5) Aux recruteurs, pour avoir clairement oublié qu'ils ont de l'humain devant eux et non pas un morceau de papier appelé CV ("on vous rappellera") ou un numéro de téléphone sur une liste longue comme le bras ? (Moi à mon Bisounours, je lui fais des bisous... ♫).

 

 

6) Au chômage, qui touche tout de même près de 23 % des jeunes de 15-24 ans ? (Supercalifragilisticexpialidocious... ).

 

 

7) A la conjoncture actuelle, qui est décidément bien pourrie quand il s'agit de se lancer dans la vie ? (Voici venu le temps des rires et des chants... AH BÀ NON EN FAIT).

 

 

 

 

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- Mais je ne veux pas aller chez les fous..., dit Alice.


- Oh, mais vous ne pouvez pas l'éviter, répond le chat du Cheshire,

car nous sommes tous fous. Vous êtes folle, je suis fou...


- Comment savez-vous que je suis folle ? rétorque Alice


- Vous devez l'être, sinon vous ne seriez pas venue jusqu'ici...

 

 

 

Alors forcément, après de longs mois de recherche active et intensive d'un premier emploi où tu t'efforces de survivre (car dans notre belle République qui distribue des aides à tour de bras, il n'existe aucune aide pour les jeunes diplômés de moins de 25 ans. Pourquoi nous aiderait-on d'ailleurs ? Il y a du travail dans notre pays, non ?!), tu te réveilles un beau matin et tu as beau te frotter les yeux, tu ne rêves pas (tu serais même plutôt en plein cauchemar) : tu n'as plus rien à bouffer dans ton frigo. Ton compte en banque est encore plus vide car tu as mangé les maigres indemnités de stage que tu avais réussi à mettre de côté (parce que c'est possible de mettre de côté quand on gagne 300 euros par mois en faisant exactement le même taff que quelqu'un employé en CDI dans la même entreprise ?! AH BON ?). Alors tu relèves tes manches (encore un peu plus haut) et tu cherches un job cette fois-ci. Parce qu'il faut bien manger tous les jours (5 fruits et légumes par jour il paraît !).

 

 

 

take-me-to-disneyland.jpg

 

 

 

S'il vous plaît, emmenez-moi à Disneyland...

 

 

 

Quand je me suis retrouvée dans le bureau de celui qui allait devenir mon employeur et qu'il m'a dit que mon CV était excellent et qu'il avait peur que je m'ennuie dans son entreprise, j'ai eu envie de pleurer. De joie et de gratitude. A ce stade, je voulais travailler, point (et ce n'est pas comme si j'avais eu encore le choix de toute façon). Et travailler, c'est justement ce qu'on me proposait. Même si mes diplômes, mes compétences et le "talent" que je suis convaincue d'avoir dans mon domaine ne me servent strictement à rien dans l'emploi que j'exerce chaque jour, j'étais juste touchée et honorée que quelqu'un me fasse un tel compliment après tous ces mois de recherche où ma confiance en moi avait atteint le degré -1 sur une échelle qui s'arrête normalement à zéro. On me traitait enfin comme une personne après tous ces mois passés à se retrouver à 40 pour un seul poste en entretien d'embauche et à mettre l'énergie du désespoir à tenter de convaincre qu'on est largement mieux que le voisin (qui est pourtant très bien lui aussi et qui mérite ce poste sans doute au moins autant que nous...).

 

 

 

wrong-choices-bring-us-to-the-right-places.jpg

 

 

 

Parfois, les mauvais choix nous conduisent à la bonne place...

 

 

 

J'ai signé un CDI dans la foulée (la classe, non ?!). Depuis et ce de façon très régulière, j'entends cette même phrase, venant parfois même de gens très proches : "Ce que tu fais, je ne pourrai pas le faire" (voire pire : "quand vas tu te décider à trouver un vrai travail ?" Et toi mec, quand vas-tu te décider à arrêter d'être con ? Réfléchis-y et on en reparle). Il y a les amis, désolés de me voir "gâcher mon talent" comme ils le disent eux-mêmes. Il y a les inconnus, le public que je côtoie dans mon emploi et qui me lancent parfois des regards remplis de pitié, me disant que "c'est une sale période pour notre pays mais qu'il faut s'accrocher, que des jours meilleurs viendront...". Régulièrement, des gens (plein de bonne volonté et de gentillesse cela dit) se proposent de me sauver, me disant que la voisine du cousin de la belle-mère de leur meilleur ami d'enfance travaille dans mon domaine et qu'ils verront "ce qu'ils peuvent faire pour moi". Inutile de te dire, cher lecteur, que le résultat est toujours le même : effectivement, ils ne peuvent rien faire pour moi. Pourtant, je n'ai jamais rien quémander et je n'attends rien de personne. Et pour cause : je ne ressens pas le besoin d'être sauvée (à part bien sûr si Arnaud Lagardère lâchait un peu la TV belge et me proposait un poste, n'exagérons rien quand même ;)). La vérité, c'est que je ne suis pas en perdition et que je me sens même incroyablement épanouie. Car je sais qui je suis.

 

 

 

remember-who-you-really-are.jpg

 

 

 

Souviens toi qui tu es vraiment

 

 

 

A bien y réfléchir, je pense que les gens ont la (mauvaise) habitude de se transposer (mais ils ne devraient pas : qu'ils se rassurent, "l'échec" n'est pas contagieux !) et qu'ils se disent effectivement qu'ils ne pourraient pas faire ce que je fais car ils méritent mieux. Ce qui serait une frustration pour de nombreuses personnes, je crois en toute humilité avoir réussi à la transformer en force. Nous avons tous une notion, une idée concrète de la réussite et pour beaucoup, il est clair que je ne rentre pas dans le moule. Et pourtant, je suis fière. J'ai toujours fait de mon mieux et j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour réussir. Je ne considère pas avoir échouer, en aucune façon. Je sais ce que c'est que de se battre pour s'en sortir et je sais que parfois, on n'est pas "récompensé" à hauteur de ses efforts. J'aurai pu pleurer, maudire la Terre entière et considérer que j'étais THE BIGGEST LOSER OF THE WORLD. Les autres auraient peut-être été rassurés de me voir réagir ainsi d'ailleurs (ouf, elle est encore saine d'esprit !).

 

 

 

alice-pleurs.jpg

 

 

 

Oui mais non.

 

 

Et ce pour une raison bien simple :

 

 

 

life-dancing-in-the-rain.jpg

 

 

 

La vie, ce n'est pas attendre que la tempête passe.

C'est apprendre à danser sous la pluie...

 

 

 

Car je sais aussi que la vie est une longue, une grande et belle aventure faite de surprises et de rebondissements. Rien n'est figé et ce n'est pas parce que je suis à cette place aujourd'hui que je ne serai pas "au sommet" demain. Mais je sais aussi (tu parles, c'est ancré dans ma tête à l'encre indélébile oui !) que potentiellement, je ne serai peut-être jamais rien de plus qu'une simple employée dans un secteur qui n'était pas censé être le mien. Et que ce n'est pas grave. N'est-ce pas déjà là une belle réussite ?

 

 

 

life-is-like-a-roller-coaster.jpg

 

 

 

La vie est comme une montagne russe. Elle a ses hauts et ses bas.

Mais c'est ton choix de hurler ou d'apprécier le voyage.

 

 

 

En résumé ? J'ai un emploi, en CDI de surcroît, chose devenue immensément rare dans notre société... Contrairement à la pensée commune, je ne suis pas (du tout) à plaindre. Ce blog me comble de joie et me renvoie à ce que j'aime le plus faire au monde, à défaut de ne pas avoir l'opportunité de le faire de façon professionnelle, au sein d'une rédaction. De nombreuses personnes se permettront toujours de nous prendre de haut, petits employés que nous sommes, considérant notre situation comme avilissante et s'imaginant que si nous sommes là, c'est parce que nous serions incapables de faire quoi que ce soit de mieux... FOUTAISES ! (il suffit de voir le changement d'attitude des gens envers moi lorsqu'ils apprennent mon parcours : "Comment ? Tu n'es pas qu'une idiote qui nous accueille derrière un comptoir avec un sourire de potiche ?! Ça je ne l'aurais jamais cru !") (OK, c'est pas formulé comme ça mais c'est bien ce qu'ils pensent majoritairement, si si). Une ultime fois : je sais qui je suis et ce dont je suis capable. Je ne laisserai jamais la société me dire qu'elle est ma place dans l'ordre des choses et jamais je ne considérerai comme un échec le fait de ne pas travailler dans une grande entreprise ou à un poste jugé enviable et respectable.

 

 

 

dont-regret-anything.jpg

 

 

 

Ne regrette jamais rien de ce que tu as fait car toutes ces choses

font ce que tu es aujourd'hui

       


 

En quoi serais-je moins intelligente, moins cultivée, moins intéressante, moins respectable dans ce domaine que dans un autre ? Ce sont les gens qui le pensent qui ont un problème, pas moi ! Je suis toujours la même. Une fille pétillante (en tout cas c'est ce qu'on dit), polyvalente, passionnée par le secteur Jeunesse dans lequel je me suis spécialisée durant mes études (d'où mon goût pour les chansons enfantines, Cf. 4 paragraphes + haut ;)), capable de gérer un poste d'assistante éditoriale ou de rédactrice web avec passion et professionnalisme... (mode petite annonce on !). Mais je suis aussi (et il le faut bien car c'est ce qui me fait vivre jusqu'à preuve du contraire !) une excellente hôtesse d'accueil (et toujours avec le sourire s'il vous plaît), une vendeuse hors pair (paraît-il que j'ai des qualités de "commerciale" en prime. Qui l'eut cru ?!) et j'ai même été une femme de ménage à mes heures perdues dans le passé (durant de nombreux jobs d'été). Dans chacune de ces tâches, toutes plus différentes les unes que les autres, j'ai trouvé du positif et de vrais leçons de vie. Et je suis heureuse de ne pas me sentir diminuée ou inaccomplie pour autant. Personne n'a à l'être d'ailleurs... Une femme moderne aux multiples facettes en résumé, aussi originales que complexes... What else ?!

 

 

 

Et qui trouve à redire à ça ?

 

 

 

 the-best-part-of-me-is-hidden

 

 

 

La meilleure part de moi est cachée...

 

 

 

Cher lecteur, qui que tu sois et quoi que tu fasses de ta vie,

fais-le toujours avec le sourire et assume-le.

 


Parce que tu es AWESOME à ta manière, tout simplement...

 

 

 

 

you-re-awesome 

 

 

Tu es exceptionnel.

Alors commence à agir comme tel...

 

 

 

      Et toi lecteur, une définition de la Réussite

ou de l'Echec à me donner ?

Tu peux être honnête

(même si tu voulais me décerner la médaille d'or de la Lose, 

 je ne t'en voudrais pas !).

 


Tell me, on est entre nous ;)

 

 


 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 00:40



Hello mes petites poupées !

 

 

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler d'un GRAND moment de ma vie qui vous semblera peut-être banal (car on est tous plus ou moins passé par là. Si si, plonge dans tes souvenirs refoulés toi aussi !) mais qui s'est rappelé à mon bon souvenir cette semaine : mon adolescence, et tout ce que cela englobe de changements physiques... ou pas d'ailleurs (dans mon cas en tout cas, mais j'y viens !). Ado, j'ai rapidement compris que quelque chose buggait au niveau de mes T-shirt, pulls et autres éléments de ma garde robe que je t'épargnerai : là où ceux de mes copines se remplissaient globalement à vitesse grand V, (comme s'ils s'étaient tous donnés rendez-vous à une date clé) mon torse lui restait désespérément plat. J'avais la très lourde impression d'avoir loupé le coche alors que pour tout le monde, il y avait du monde au balcon. Jusque-là cependant, rien d'anormal : très fine depuis l'enfance malgré mon appétit d'ogre, avoir des nénés de la taille de deux melons de Cavaillon aurait semblé un tantinet suspect. Bref, entre le trop et le pas assez, inutile que je vous fasse un dessin... !

 


katy-perry-ado-last-friday-night.png

 

 

Croyez-le ou non mais j'avais aussi des lunettes et un appareil dentaire

à cette période bénie de ma vie...

 

 

Au début, forcément, on fait semblant d'assumer : on évolue pas tous au même rythme et il fallait faire preuve de patience. Les miens pousseraient bien un jour quand ils en auraient envie et basta ! (oui lecteur, à l'époque j'étais une éternelle optimiste (euphémisme pour dire "naïve", mais je pense que tu m'avais déjà grillé) : je pensais vraiment qu'ils finiraient forcément par arriver tôt ou tard, peu importe le temps que ça prendrait (mais je ne vais pas vous mentir, j'espérais quand même que ça viendrait plus tôt que tard...). En attendant, je croisais (avec le plus de naturel possible, ce qui n'est pas DU TOUT chose aisée) les bras sur ma poitrine (inexistante mais quand même ;)) et je me contentais de sourire et de garder le silence lorsque les garçons, qui commençaient sévèrement à avoir le cerveau dans le slibard, me faisaient des commentaires pour le moins blessants. L'objectif : faire semblant de s'en moquer (et je suppose qu'on est tous passé par là : qu'on t'ait nommé "la calculatrice" à cause de ton acné rebelle, "le roukmoute" en rappel à la couleur flamboyante de tes cheveux ou "la grande gigue" parce que tu dépassais tout le monde de deux têtes et demi). Dans le petit monde impitoyable de l'adolescence, le but était de montrer qu'on était cool et que non, trois fois non, rien ne pouvait nous atteindre (même si on pleurait toutes les larmes de notre corps en rentrant chez nous - mais chut - c'est un secret !).

 

 

 

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Dans mes rêves, je me réveillais plutôt comme ça... !

 

 

Les propos de mes proches pour me rassurer ont été légions à cette période ô combien merveilleuse de ma vie, même si je dirais avec le recul que faire croire à quelqu'un qu'un miracle aura lieu un jour alors qu'on est loin d'en être sûr n'est pas la meilleure idée... On m'a ainsi affirmé que cela viendrait 1) avec l'âge. Tic tac, tic tac, tic tac... Puis, les années passant et rien n'arrivant : 2) avec ces chères menstruations (qui elles aussi se faisaient un peu attendre... Décidément, j'avais déjà du retard sur les grands rendez-vous de la vie). "Attends d'être réglée et tu verras : ils pousseront comme des champignons !" Et ta grand-mère ?! 3) avec la prise de la pilule : "Mais je t'assure, pour moi ça a été mi-ra-cu-leux !" (Hé bien félicitations et tant mieux pour toi ! (Morue)). Croyez-le ou non mais aujourd'hui encore, alors que j'ai fait mon deuil il y a bien longtemps et que j'ai arrêté de croire au Père Noël (surtout), on me sort encore régulièrement que 4) La grossesse fait des miracles ("Tu verras, après mon 2e ça a été incroyable : ils n'ont jamais plus dégonflés alors que j'étais aussi plate que toi !"). Merci. (Morue bis). 5) Passer sur le billard"Au pire, il te reste toujours la chirurgie esthétique. Des implants mammaires, ça te dit pas ?!" (euh... NO WAY). On entend de ces trucs je vous jure...

 

 

Alors que je m'étais faite une raison et que je me disais, au comble du désespoir, que les garçons ne verraient jamais qu'en moi une éternelle planche à pain (se contentant de me filer des grandes tapes dans le dos comme si j'étais leur pote : réjouissant) et que j'aurais toujours l'air ridicule en remontant l'autel dans une robe de mariée avec deux poches vides à l'emplacement du bustier dont je rêvais (on ne se moque pas : on a les rêves de ses 13 ans), un micro-miracle s'est produit (comme un miracle, mais en plus petit). Arrivée au lycée, mes piqûres de moustiques (comme les nommaient affectueusement ces (imbéciles) de collégiens aux hormones en ébullition), se sont transformées en piqûres de guêpes (c'est aussi à cette période que j'ai appris à faire preuve d'auto-dérision, aussi ;)). Mon corps de petite fille a laissé place à ce que je suis aujourd'hui : une jeune femme au corps menu, avec des hanches discrètes et des petits seins, de taille correcte (allez, je n'aurais pas été contre un bonnet de plus je l'avoue, mais TANT PIS !). Si mes seins sont petits, ils ne sont pas inexistants et quand on a vécu le vide intersidéral, je vous assure qu'on s'en contente ! Des garçons - puis des hommes - ont eu l'honneur de les voir de près et n'ont jamais eu l'air de s'en plaindre (à moins qu'ils n'aient jamais eu le courage de le dire mais ça, c'est un autre débat !).


 

 

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Vanessa Paradis fait aussi dans le mini et pourtant... elle a eu Johnny Depp !

 

 

Alors, quand la semaine dernière, des collègues se sont permis de se moquer (gentiment mais sûrement) de ma petite poitrine et d'en rire grassement (comme le mâle primitif de base – travailler dans un univers masculin n'est pas tous les jours une grosse marade, croyez-moi, à part si vous êtes une inconditionnelle de l'humour pipi-caca...), j'ai revu devant moi l'adolescente complexée et mal dans sa peau que j'étais et j'ai eu envie très fort de lui faire un câlin et de lui dire que ça passerait... Qu'un jour, elle se réveillerait en réalisant qu'elle est très bienjust the way she is (cace-dédi Bruno Mars). Qu'elle se serait peut-être rêvée avec 5 cm de plus, un tour de poitrine légèrement plus pulpeux, des cheveux plus lisses, des mains de stars hollywoodiennes (au lieu de ses ongles rongés jusqu'à la lie) et un sens de l'humour et de la dédramatisation à toute épreuve mais qu'en fait NON. Car elle est chouette, juste à sa façon. Et qu'il y aura probablement toujours des hommes pour se moquer de ce qui les fascine (parce qu'on ne va pas se mentir, si j'avais soulevé mon T-shirt devant eux et dis d'y mettre la main, ça m'étonnerait fort qu'ils aient craché dessus ou mis leurs mains dans leur poche... Le paradoxe masculin dira-t-on). Je lui dirais aussi qu'il y aura toujours des hommes pour être attirés par ceci :


 

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Pamela

 

 

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Nabila 

 

 

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Zahia

 

 

(Ca vient de faire tilt dans ma tête mais leurs prénoms se terminent tous par la lettre A...

Coïncidence ?

Je ne crois pas...!)

 

 

Tandis que d'autres sauront aussi apprécier le naturel :

 

 

 

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Keira Knightley

 

 

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Charlotte Gainsbourg

 

 

Et que si un mec ne s'intéresse à elle que pour son tour de poitrine (ou refuse de s'intéresser à elle à cause de ça d'ailleurs), il ne lui reste qu'une seule solution : FUIR le plus vite (et le plus loin) possible de ce tocard ! Mais surtout, qu'elle apprenne à s'aimer telle qu'elle est car c'est la clé et la base de tout... Voilà cher lecteur, tu sais désormais qu'entre mes seins et moi, ça n'a pas toujours été facile mais que nous sommes sortis grandis de toutes ces épreuves (sans mauvais jeu de mots) et que désormais, je les aime d'amour et les ASSUME. La seule chose que je déplore : la plupart des marques de lingerie qui n'ont toujours pas compris qu'on pouvait avoir des petits seins et vouloir être sexy quand même (les brassières imprimés en coton, passés les 10 ans, ça commence à être légèrement moins fun), sans pour autant devoir braquer une banque pour pouvoir se payer un simple ensemble de lingerie... Alors on se réveille Mesdames les marques et on pense aussi à celles qui nécessitent moins de tissu par la force des choses mais qui peuvent aussi être d'excellentes clientes ;)


 

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La conclusion à cette séquence "flash-back émotion" ? Tout simplement FUCK les complexes ! Chaque jour, la société, la pub, la mode (hé oui), le regard des autres... TOUT s'évertue à nous donner des raisons de se dire (voire de se convaincre) que quelque chose cloche définitivement en nous, qu'on est TROP comme ceci ou PAS ASSEZ comme cela... Stop ! Il m'en a fallu du temps et du recul pour les assumer mes p'tits seins d'amour mais vous voulez que je vous confie un secret ? Je ne les échangerai pour rien au monde. Ils me correspondent. Ils sont harmonieux avec ma silhouette. Grâce à eux, je peux dormir chaque jour dans ma position préférée sans souffrir (oui lecteur, tu sais désormais avec joie et bonheur que je dors sur le ventre. Alors, heureux ?! ;). Grâce à eux, je peux faire mon jogging sans avoir la sensation que mon torse va se détacher de ma cage thoracique. Grâce à eux, je suis (presque) sûre qu'un mec ne sera jamais surpris ou déçu sous la couette car je ne triche jamais sur la marchandise (Rembourrage ? Wonderbra ? Connais pas !). C'est enfantin mais la vie est plus belle quand on s'assume, même si ça n'est pas toujours simple évidemment. Et toi aussi tu es belle just the way you are. Alors redresse-moi ces épaules et marche la tête haute !

 

 

 

Et toi lecteur, des complexes qui te gâchent la vie


ou que tu as réussi à envoyer valser grâce à une bonne prise de judo ?


Après ce que je viens de te raconter, tu peux te confier tranquille ;)


Je t'écoute !

 

 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 22:14

 

 

Hello mes petits tournesols !

 

 

Non non non, mon titre n'a rien à avoir avec JJ Goldman ou M. Pokora, promis ! En réalité, quelque chose m'a frappé cette semaine. Quelque chose à laquelle je songeais depuis déjà un petit moment mais qui m'a réellement interpellé après une conversation particulière. Vous savez, il y a une chose que j'aime particulièrement dans ma profession (manière polie de dire "taff", "job" ou encore "moyen de survivre" mais tu auras compris l'idée ;)) : le contact avec le public et les histoires que certains peuvent parfois me raconter, prenant quelques minutes de leur temps pour converser avec moi. Mais il y aussi une chose que je ne supporte pas toujours dans ma profession : le contact avec le public et les histoires que certains peuvent parfois me raconter, prenant quelques minutes de leur temps pour converser avec moi (non non, je ne suis pas encore gâteuse, promis. Je n'ai pas fait d'erreur en écrivant ces deux phrases : c'est exactement ce que je voulais dire !). On m'a souvent dit que j'avais une "excellente oreille" et j'ai toujours été touchée que les gens me parlent facilement, sans détour et avec confiance. J'imagine (ou en tout cas j'espère très fort) que je renvoie l'image d'une fille fiable et honnête et cela ne peut que faire plaisir même si j'avoue que j'aimerais quelquefois qu'on m'écoute avec autant d'attention en retour. Mais parfois, certains témoignages, certaines tranches de vies sont difficiles à entendre (je précise pour ceux qui se poseraient la question que je ne suis pas psychologue mais à la réflexion, j'ai peut-être râté ma vocation...!).

 

 

Cette semaine, un homme d'un certain âge s'est arrêté à mon bureau pour passer le temps à mes côtés. Il n'y avait pas foule ce matin-là et j'imagine que ma "disponibilité" l'a encouragé à discuter avec moi. Ce qui devait être une conversation classique ("Vous avez vu comme il fait frais aujourd'hui ? Nous n'allons pas vers les beaux jours...") a doucement glissé vers une conversation bien plus intime. Cet homme (que je nommerais Louis) s'est rapidement mis à me raconter sa vie : ses débuts talentueux en tant que concertiste dans sa jeunesse mais aussi ses galères, comme on peut l'imaginer quand on débarque de sa jolie Province et qu'on arrive dans la Capitale sans un sou en poche. Ses yeux rieurs me contaient une époque teintée de nostalgie que je n'avais pas eu la chance de connaître. Cet échange m'a touché : c'est exactement la relation que j'imagine entre grands-parents et petits-enfants, moments bercés d'émotions et de secrets passés, de rires, de douceur et d'histoires de famille à partager et à transmettre de générations en générations... Échanges que je n'ai pour ma part pas eu la chance de connaître et qui ne m'ont que davantage bouleversée : cet homme qui ignorait tout de moi me faisait d'une certaine manière le présent de me conter des morceaux de sa vie, visiblement bien remplie. Avec attention, j'ai bu ses paroles, ne souhaitant pas l'interrompre.

 

 

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Louis me raconta comment, à l'âge de 17 ans, il tomba amoureux d'une jeune fille nommée Léontine. Coup de foudre réciproque comme on pouvait en vivre à une époque où on choisissait de s'aimer pour le meilleur et pour le pire. Dans les coulisses de l'opéra où ils travaillaient tous deux, leur quotidien était fait de moments tendres et d'instants volés. Jusqu'au jour où leur destin bascula : le père de Léontine, policier de son état, décida que sa fille n'épouserait jamais un homme qui n'avait pour prétention que celle d'être "un simple musicien", un artiste raté. Louis fut sommé de ne plus jamais voir Léontine, n'étant pas à la hauteur de la jeune fille. Il se résigna. Quelques mois plus tard, il rencontrait Adélaïde, qui allait devenir son épouse et la mère de ses enfants.

 

 

« C'est ainsi : je suis marié depuis toujours à la femme que je n'aime pas ».

 

 

C'est à ce moment précis de la conversation que j'ai senti que j'étais de trop dans cette histoire qu'on me faisait partager de bon cœur mais qui ne me regardait pas. J'ai ressenti cette annonce comme une claque, comme un coup lancé dans l'air. Ma stupide empathie (toujours elle !) et moi-même, nous n'avons pas pu nous empêcher d'avoir un pincement au cœur en pensant à Adélaïde, qui n'était présentée que comme une simple pièce sur un échiquier, jouant une partie qu'elle n'avait visiblement pas commencé. Certains penseraient certainement d'abord à Léontine, dont le père a, d'une certaine manière, totalement orienté, modifié et volé le destin. Je ne pensais pourtant qu'à Adélaïde, me demandant si cette femme savait ou avait su à un moment de son existence que sa vie de couple n'était basée que sur un acte manqué. Je n'ai pas osé poser la question.

 

 

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Alors que je descendais la rue, j'entendis un vieil homme dire :

"Je suis amoureux de la même femme depuis presque 50 ans."

Cette phrase m'a touché en plein cœur jusqu'à ce que je l'entende ajouter :

"J'espère qu'elle le sait...".

 

 

Je me suis demandée quel aurait été le destin de cette femme si Louis et Léontine avaient pu être ensemble. Peut-être aurait-elle elle aussi rencontré quelqu'un qui ne dirait pas d'elle, des décennies plus tard, qu'il "était marié depuis toujours à la femme qu'il n'aimait pas". Aujourd'hui encore, Louis m'a avoué téléphoner chaque mois à Léontine, mariée également à un autre depuis des années, et qu'ils s'avouaient toujours leur amour mutuel au moment de ces échanges mensuels. Je me suis demandée à nouveau si Adélaïde était au courant et je me suis mise à sa place, vivant la chose comme une trahison (je veux bien être gentille mais le temps ne rend pas toujours les choses plus acceptables, qu'on prenne le recul nécessaire ou pas... Faut pas pousser mémé dans les orties quand même !). En tachant de rester neutre et détachée face à cette histoire qui ne m'appartient pas, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander lequel des trois membres de ce "trio" était le plus à plaindre et s'ils avaient su être heureux malgré tout.

 

 

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Pas de regrets.

Juste de l'amour.

 

 

Cette tranche de vie dont je ne connais pourtant que les bribes m'a hanté pendant deux jours entiers (oui oui, je suis comme ça moi et c'est plutôt relou à vivre pour ne rien vous cacher mes lecteurs chéris !). Puis je me suis dit que j'ignorais tout de la vie de ces quelques personnes et que je n'avais pas à les juger : Adélaïde avait peut-être eu elle aussi un Pierre ou un Roger que la vie lui avait enlevé, bien avant de connaître Louis. Peut-être pensait-elle encore à lui chaque jour, tâchant de n'en rien montrer. Ceci n'empêchait peut-être pas Louis et Adélaïde d'être unis par une forte tendresse (mais la tendresse suffit-elle vraiment en amour... ? Vous avez 4h pour traiter le sujet !). J'ai imaginé la vie qu'aurait pu avoir Louis et Léontine si on ne les avait pas séparés : leur vie aurait pu être parfaite, celle de deux âmes sœurs s'étant trouvées et reconnues (lyrisme bonjour !) mais cette dernière aurait également pu virer au cauchemar (avec de la vaisselle cassée, du sang sur les murs et tout le toutim...), passés les premiers instants passionnels. Mais ceci, personne ne le saura jamais car leurs vies ont justement pris d'autres trajectoires, d'autres chemins de traverse et qu'il ne sert probablement à rien de se demander ce que leur vie ensemble aurait pu être "si"...

 

 

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Finalement, on ne regrette que les chances qu'on a pas su saisir,

les histoires que nous avons eu peur de vivre

et les décisions que nous avons mis trop de temps à prendre...

 

 

Je me suis dit à nouveau que la vie était une drôle d'aventure, composée de chapitres différents et pas toujours facile à surmonter (c'est qu'il faut se battre pour s'en sortir ma bonne dame !). Mais qu'il fallait bien composer, coûte que coûte, avec ces différents épisodes qui façonnent notre personnalité et qui font ce que nous sommes. Qu'il fallait tenter d'être le plus honnête possible envers nous-mêmes et envers les autres pour ne pas nous réveiller 50 ans plus tard avec le coeur sec comme un pruneau, des regrets plein la tête et les ombres du passé rodant autour de nous comme de vieux fantômes. Qu'il fallait par dessus tout avoir le courage d'aller au bout de ses choix et de ses décisions plutôt que de subir sa vie.

 

 

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Tous nos rêves peuvent se réaliser si on a le courage de les poursuivre...

 

(Walt Disney)

 

 

Il devait être aux alentours de 4h du matin lorsque j'ai conclu qu'on devrait tous s'occuper de nos rêves dès maintenant plutôt que de tout remettre au lendemain. On pense toujours qu'on a du temps devant nous mais imagine que le monde s'arrête de tourner le 21 décembre 2012 prochain ?!! (ouais bon, je ne suis pas pour un scénario catastrophe mais sait-on jamais !). Je crois que je vais mettre au point une "liste de rêves" à réaliser dans un temps imparti et me mettre un gros coup de pied au derrière pour ne pas la laisser moisir au fond d'un tiroir. Il ne devrait jamais rien y avoir de plus important que de réaliser ses rêves. Honnêtement lecteur, tu rêves depuis toujours de sauter en parachute, d'apprendre le japonais, de partir faire le tour de la Patagonie sac au dos ? FAIS-LE ! Tu aimes quelqu'un en secret et tu as des palpitations chaque fois que tu l'aperçois ? COURS LUI DIRE ! (dis celle qui garde toujours tout pour elle ;)).

 

 

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Si tu n'essaies pas, tu ne sauras jamais si ça peut marcher.

 


Je sais, tout n'est peut-être pas réalisable dans l'immédiat mais si on ne perd pas ses objectifs de vue, on peut parvenir à les réaliser. Alors écris tous tes rêves, envies, buts, objectifs et projets sur un bout de papier. Plie-le en quatre et garde-le toujours sur toi. Ne perds jamais ça de vue, quoi qu'il arrive, et tu sauras toujours où tu vas. Je ne sais pas toi mais moi je n'aimerais pas me réveiller un matin (même lointainnnn) avec une sensation d'inaccompli au creux du coeur. D'ailleurs, même Pascal Obispo l'a dit bien avant moi (ZE référence quand même !) : "aucun regrets ne vaut le coup pour qu'on le garde en nous..." (tu vas avoir la chanson "Lucie" toute la journée dans la tête après lu ce billet ? Ne me remercie pas, c'est cadeau). Pour ne pas avoir de regrets, je pense que le meilleur moyen est encore de tout faire pour réaliser ses rêves... Alors GO ! Avant de tomber de sommeil, je me suis quand même dit qu'il fallait absolument que j'arrête de prendre autant à coeur des histoires qui ne me concernent pas (facile à dire hein ?!). Alors à partir d'aujourd'hui, je tente de fermer une de mes deux oreilles. Et crois moi lecteur, c'est déjà un très grand projet...  

 

 


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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 22:50

 

 

Hello mes petits romantiques !

 

 

Aujourd'hui, osons les questions indiscrètes (d'entrée de jeu, soyons fous ;)) : vous a-t-on déjà fait une déclaration d'amour renversante, donner preuve d'un attachement sans faille, mis des paillettes dans les yeux et des papillons dans le ventre, écrit une lettre déchirante ou donner des excuses que vous n'attendiez tout simplement plus ? Vous a-t-on déjà traité comme quelqu'un de véritablement unique, comme quelqu'un de spécial ?

 

 

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Une bonne excuse se fait en trois temps :

 

Je suis désolé.

C'était ma faute.

Comment puis-je arranger les choses ?

 

Malheureusement, beaucoup de personnes oublient la troisième partie...

 


 

Il y a quelques temps, la découverte d'une chanson m'a laissé sous-entendre que tout ceci était possible, même lorsqu'on pense que le coche est passé depuis longtemps. Eels, un groupe de rock américain (excellent par ailleurs), a écrit à ce jour la chanson la plus déchirante à mes yeux, en tout cas en terme de paroles : I'm going to stop pretending that I didn't break your heart. Le titre ("je vais cesser de prétendre que je n'ai pas brisé ton cœur") parle de lui-même mais en voici tout de même un court topo : quatre ans après une rupture, le chanteur du groupe écrit à la personne qui a partagé sa vie quelques années plus tôt et lui explique qu'il est enfin prêt à reconnaître qu'il ne s'est pas comporté convenablement avec elle, qu'il le regrette amèrement et qu'il a désormais conscience qu'il a bel et bien brisé son cœur (ce qu'il avait délibérément choisi d'ignorer en premier lieu... Ce qu'on ne veut pas voir n'est pas vraiment réel comme chacun sait !).

 

 

Il sait qu'il est "en retard" de plusieurs années  (sérieusement ?!) et que tout ceci n'a plus aucun sens puisqu'ils évoluent désormais dans deux mondes et dans deux vies opposées (elle a d'ailleurs probablement, souhaitons-lui, refait sa vie depuis longtemps...) mais il ressentait le besoin de lui dire envers et contre tout. Malgré le temps qui passe et la vie qui poursuit sa course inlassablement, il tenait à lui dire qu'il regrette sincèrement le mal qu'il a pu lui faire et qu'il aurait dû la traiter beaucoup mieux lorsqu'il avait la chance de partager sa vie. Il ajoute qu'il ne voulait pas lui faire du mal ou la blesser : il n'avait seulement pas conscience que ses actes auraient des conséquences définitives... Je ne vous cache pas que cette mise à nue musicale, ce témoignage édifiant au cœur duquel on peut sans doute tous se reconnaître, me touche au plus haut point (quelqu'un aurait-il la gentillesse de me donner un mouchoir ?).

 

 

 

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Ne me fais pas attendre uniquement parce que tu sais que je le ferai...

 

 

Bon, c'est clair, on ne va pas se mentir : de vous à moi, le mec a plus que pris son temps (c'est le moins qu'on puisse dire : j'ai beau être émotive, je n'en suis pas moins réaliste !). Quatre ans pour reconnaître ses torts et s'excuser enfin, ce n'est pas rien. On peut dire que la nana a plus qu'eut le temps de pleurer toutes les larmes de son corps en écoutant le dernier album d'Adèle (ou de Birdy, je vous laisse choisir !) et en vidant 250 pots d'Haagen Dazs caramel noix de macadamia. Mais quand même, le résultat est là : il a fini par s'excuser et cet acte me bouleverse.

 

 

 

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Je voulais que tu te battes pour moi...

 

 

J'imagine la fille en question monter dans sa voiture pour aller bosser, entendre ce titre à la radio et réaliser qu'il s'adresse directement à elle. Qu'a-t-elle pu penser à cette seconde précise ? A-t-elle été étonnée, surprise, en colère ? S'en est-elle moquée car "l'eau avait depuis longtemps coulé sous les ponts" ? A-t-elle souri ? Je pense qu'à sa place, je n'aurai pas pu m'empêcher de penser : "Enfin ! Il n'est jamais trop tard...".


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Laisse-moi deviner : tu es désolé ?

 

 

 

Et on peut se poser franchement la question, comme ça, de vous à moi : des excuses peuvent-elles être trop tardives ? Sans doute, car lorsqu'une personne a été profondément meurtrie par une autre, de simples excuses ne suffisent souvent pas à arranger la situation... Ce qui est fait est fait et parfois, un retour en arrière est tout simplement impossible.

 

 

 

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Si tu pars sans raison, ne reviens pas avec une excuse...

 

 

 

Mais, même tardives, des excuses sont rarement inutiles et peuvent même s'avérer salvatrices. C'est incroyable de penser au pouvoir que peuvent avoir trois petits mots sur un être humain, même s'ils ne sont pas en mesure de tout arranger. Je suis désolé... On réalise subitement que l'autre nous respecte assez pour nous prendre en compte en tant que personne. S'excuser, ce n'est pas se rabaisser comme certains l'envisagent, c'est tout simplement comprendre que l'autre méritait mieux, bien mieux que ce qu'on a pu lui offrir, et le reconnaître ouvertement. C'est s'agrandir et non se rabaisser que de s'excuser enfin, même plusieurs années plus tard. C'est surtout libérer l'autre, et ça ça n'a pas de prix...

 

 

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S'excuser ne signifie pas toujours que vous avez tort tandis que l'autre personne a raison.

Cela signifie juste que votre relation vaut plus à vos yeux que votre ego...

 

 

 

Mais qui est vraiment capable de proférer des excuses honnêtes et sincères, mêmes tardives ? (levez la main dans l'assistance !). La plupart des gens savent parfaitement qu'ils ont été blessants, en actes ou en paroles. Mais la plupart se contentent de penser que le temps fera son œuvre et "réparera" de lui-même le mal fait...

 

 

 

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"Ils disent que le temps répare les choses

mais vous devez en fait vous en charger vous-mêmes..."


(Andy Warhol)

 

 

On mérite pourtant tous de vraies excuses lorsqu'on a été meurtri, qu'on choisisse de les accepter ou non. Sans elles, comment avancer ? Comment s'en remettre ? On peut toujours jouer les forts, se blinder et continuer à avancer. Mais tout au fond de nous, les blessures que ces quelques mots pourraient soulager ne se referment pas toujours... Peut-être que le groupe Blue avait raison finalement : aujourd'hui encore, Sorry seems the hardest word pour de nombreuses personnes et le temps n'y change pas grand chose...

 

 

 

never-a-failure-always-a-lesson

 

 

 

Jamais un échec.

Toujours une leçon.

 

 


 

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 14:15

 

 

Hello mes petits rayons de soleil ! 

 

 

Vous savez, de manière générale, j'essaie toujours d'avoir le sourire aux lèvres (tout le temps ou presque : je risque donc d'être ridée des zygomatiques comme une vieille pomme granny-smith avant mes 30 ans... Wait and see). Je tente d'être positive en toutes circonstances, de leitmotiver (oui oui, ce verbe est bien une pure invention de ma part ;)) "qu'après-la-pluie-viendra-toujours-le-beau-temps" et puis ZUT si ce n'est pas le cas. Il paraît que le bonheur attire le bonheur alors autant mettre toutes les chances de son côté non ?!

 

 

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" Comment tuer tes ennemis ?

Souris... "

 

 


Mais autant être honnête : je suis humaine. Parfois, je râle. Ma susceptibilité fait rage et je prends la mouche. Souvent, je m'angoisse en pensant à tout ce que ma vie est, n'est pas et ne sera peut-être jamais. Par moments, je perds espoir et je ne crois plus en rien, pas même en mes rêves. De temps en temps, je suis anxieuse et je prends peur, rêvant de fuir tout et tout le monde à l'autre bout du globe. Quelquefois, je manque de confiance en moi et l'envie de baisser les bras me guette terriblement. Fréquemment, ma sensibilité me blesse et me renvoie à mes faiblesses intérieures.

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" Ma faiblesse vient du fait que je me soucie trop des autres..."

(Papa Roach - Scars)

 

 

Certains jours, je me noierais dans un verre d'eau tant je suis défaitiste et tant le moindre petit caillou sur mon chemin me semble être une montagne infranchissable. Parfois, je laisse les broutilles du quotidien devenir des boulets accrochés à mes chevilles et (fatalement), mon cœur devient aussi lourd qu'une pierre. De temps en temps, le pessimisme m'entrave et m'empêche de respirer, tant et si bien que je me renferme dans ma bulle de solitude en attendant des lendemains meilleurs. Par moments je le concède, il m'arrive d'être en rogne contre le destin qui semble prendre un malin plaisir à faire la gueule. De temps en temps...

 

 

 

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" N'oublie pas de t'aimer "

 

 

Mais chaque matin et chaque soir, je passe devant un hôpital spécialisé dans la recherche contre le cancer. Dire que ce bâtiment en impose est vraiment un euphémisme. Chaque jour, en passant devant encore et toujours, je me sens toute petite, comme écrasée par le poids de cette énorme bâtisse qui s'élève fièrement vers le ciel. Chaque jour en passant devant, je pense à ce qui se joue dans un lieu de ce type, dans cette "mini-ville" où des milliers de personnes évoluent chaque jour et jouent un rôle clé, chacun à leur manière. La façon dont, probablement, chaque seconde compte et comment chaque jour est probablement une victoire, pour les patients comme pour le personnel. La façon dont, aussi, la vie de ces personnes a sans doute basculé du jour au lendemain et comment la vie ne tient parfois qu'à un fil...

 

 

 

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" En une seconde, tout peut changer... "

 

 

A deux pas de là se trouve un club de loisirs où médecins, infirmières et même familles peuvent profiter d'un moment de "détente" bien mérité quand ils en ont l'occasion. Ces deux lieux, pourtant si proches, tranchent singulièrement l'un de l'autre. La première fois que j'en ai entendu parler, j'ai d'abord été étonnée de constater qu'on ait eu l'idée de construire un lieu de ce type, où la "futilité" est souvent de mise, à deux pas d'un hôpital où certains se battent littéralement pour survivre de l'autre côté du mur. Puis, j'ai réalisé que la vie continue et qu'elle le doit absolument, pour tout le monde. Ces gens qui souffrent ont eux aussi sans doute plus que jamais besoin de rêves, d'espoir... et probablement de "normalité". Je les imagine parfois regarder à la fenêtre de leur chambre et penser au jour où ils pourront venir se détendre de l'autre côté de la rue s'ils le désirent.

 

 

 

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Mais en attendant, ces deux univers cohabitent tant bien que mal. Un mur sépare littéralement et maladroitement ces deux mondes. Ou comment deux réalités différentes subsistent à quelques mètres l'une de l'autre seulement sans jamais se rencontrer... A l'arrière de l'hôpital, un petit jardin a été aménagé pour les patients qui souhaiteraient profiter du timide soleil estival. Au milieu des parterres de fleurs, des petits bancs et des tonnelles ombragées, il n'est pas rare de voir leurs silhouettes frêles évoluer, souvent accompagnées de leurs perfusions. Certains jours, leurs familles les accompagnent et l'on peut même entendre des rires d'enfants. L'espoir qui s'élève.

 

 

 

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L'espoir ---->

 


Mais à la nuit tombée, quand je regagne ma voiture garée dans l'ombre de cet hôpital qui disparaît dans le couchant, je ne peux pas m'empêcher de jeter un coup d’œil à toutes ces fenêtres illuminées dans la nuit. Je me demande ce qui s'y passe et j'espère très fort que les gens qui s'y reposent ne souffrent pas et trouvent le repos et l'apaisement tant convoités.

 

 

 

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C'est étrange et inexplicable mais je crois qu'il faut passer devant cet hôpital, la nuit, quand tout est calme et que tout semble endormi, pour comprendre le poids de la vie et des destins qui se jouent derrière toutes ces fenêtres, allumées ou éteintes. C'est égoïste et follement humain tout à la fois mais peut-être faut-il passer devant cet hôpital pour relativiser et prendre du recul sur tous les tracas, les bobos, les petites plaies, les cicatrices, les souvenirs douloureux et les maux du quotidien qui nous étouffent, nous font souffrir et nous empêchent parfois d'avancer.

 

 

Bien sûr qu'il est naturel d'avoir de mauvais jours, d'être déçue par la vie et même de penser que tout ceci ne vaut pas le coup. On ne peut pas toujours penser à la "chance" que l'on a d'être bien portant ou de vivre dans un pays (encore) privilégié. On ne peut tout simplement pas toujours voir le verre à moitié plein (si quelqu'un y parvient, qu'il n'hésite pas à me donner la recette ! ;)) Mais il faut aussi savoir ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure et sur ce qui se joue parfois à quelques mètres de nous seulement, des réalités qui nous échappent mais qui n'en sont pas moins présentes et réelles et sur lesquelles nous pouvons peut-être agir aussi, chacun à notre manière. Puis il faut tenter de se rappeler qu'il y aura des jours meilleurs, espérons-le, pour tout le monde...

 

 

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" Tout va s'arranger, peut-être pas aujourd'hui mais prochainement... "

 


Peut-être faut-il passer devant cet hôpital pour comprendre que la vie est un combat dont chaque seconde est davantage précieuse encore que la précédente. C'est un peu triste mais bien réel : peut-être faut-il passer devant cet hôpital pour sentir le poids de la vie qui coule dans nos veines et comprendre que chaque minute est peut-être bien un cadeau inestimable...

 

 

Ps : Je ne fais pas partie d'une secte et je ne prêche pas la bonne parole ;) Je me sens juste reconnaissante en ce 2 août 2012 et je mesure ma chance de n'avoir à me plaindre que de quelques broutilles actuellement. Parfois, il fait bon de l'écrire noir sur blanc et de penser à ceux qui n'ont pas cette chance... Je vous embrasse, mes lecteurs adorés, merci de me suivre comme vous le faîtes encore et toujours ! A très vite avec des articles un peu plus légers que je vous prépare... :)

 


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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 13:45

 

 

Hello mes petits choux à la crème de rose !

 

 

I'm back ! Je sais que je n'ai pas donné de signe de vie depuis un petit moment et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop. On peut dire que j'ai été en quelque sorte touchée par l'horrible syndrome de la page blanche dernièrement : ce n'est pas que l'inspiration me manquait mais impossible d'aligner deux mots, même avec la meilleure volonté du monde. Un peu de fatigue, beaucoup de travail et une pincée "d'esprit ailleurs" et vous obtenez le cocktail détonant pour faire perdre la plume à une blogueuse (bon ok, juste à moi en fait ! Mais vous avez le droit de me soutenir quand même ;))

 

 

Si j'avais tant l'esprit ailleurs ces derniers temps, c'est entre autre à cause du (très vaste) sujet que je veux aborder avec vous aujourd'hui. Tadadaaaaa roulements de tambours... Je veux bien sûr parler de l'Amour (avec un grand A s'il vous plaît).

 

 

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"Être amoureux ? Qu'est-ce-que c'est ?"

 

 

baiser-war  

 

C'est ça pauvre truffe ! (pas vous, chers lecteurs)

 

 

Je ne promets pas que cet article soit très pertinent (s'il est à l'image de mes pensées actuelles, ça promet d'être un joli bordel !) mais je vais tout faire pour le rendre le plus clair possible :) Vous connaissez probablement le mythe des âmes sœurs, évoqué par Platon dans Le Banquet. Il y est écrit qu'à l'origine de l'humanité, les humains auraient été composés de deux jambes, de deux bras et d'une tête composée de deux visages. Zeus - craignant la puissance et la supériorité de ces êtres - les auraient séparés, les obligeant ainsi à passer le reste de leur existence à chercher leur part manquante, inlassablement. L'histoire ne dit pas si ces êtres partageaient le même cœur mais l'idée reste la même : l'amour a toujours été au cœur de toutes les préoccupations, humaines ou divines par ailleurs, et nous pouvons dire sans mentir qu'une grande partie de notre vie lui est destiné, que l'on soit à sa recherche ou que l'on tente de lui échapper, d'ailleurs...

 

 

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"La vie ne vaut rien sans l'amour"

 

 

Gamine, j'imaginais des histoires loufoques où mon âme sœur (la fameuse), finissait toujours par m'échapper (il faut croire que déjà à l'époque elle m'en voulait, la bitch). Je devais par exemple la rencontrer le jeudi 4 avril dans le train de 8h57 mais (au choix) : mon réveil ne sonnait pas ce matin-là / un malaise voyageur retardait le fameux train / une grève empêchait les trains de s'arrêter dans ma gare ce jour-là... (rayez la mention inutile). Dire que la chose me tracassait est donc un bel euphémisme.

 

 

Résultats des courses, la bougresse m'échappait toujours et je me demandais inlassablement ce que j'aurais pu faire pour la retrouver puisque dans les faits, on ne peut bien sûr la croiser qu'une seule et unique fois (autant vous dire que je ne vous conseille pas de piquer un petit roupillon entre deux stations ce jour-là !). Pour ma défense (si si, je crois que c'est nécessaire là...), je dirais tout simplement qu'avoir pour livre de chevet Roméo et Juliette (comment ça une passion pour les amours impossibles depuis mon plus jeune âge ?! Mais QUE NENNI voyons, ça ne me ressemble pas du tout !), écouter à longueur de journée des groupes pop où les chanteurs pleurent leurs amours perdus et être élevée à ce qui suit juste après n'aide pas forcément...

             


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"Un jour mon Prince viendra" qu'ils disaient... Ils en avaient de l'humour !

 

 

Puis (parce qu'il le faut bien), j'ai grandi et j'en ai profité pour reléguer au placard mes délires de princes charmants et d'âme sœur. Désormais, je cherche juste un homme ordinaire (au sens noble du terme : je suis moi-même quelqu'un de très ordinaire...), qui ne sortirait ni d'un film romantique ni d'une chanson d'amour (à part s'il en a vraiment très envie bien sûr, dans ces cas-là qu'il ne se gêne pas ;)) mais qui aurait l'immense qualité d'être honnête envers lui-même et envers les autres. Et croyez-moi, ce n'est guère plus facile à trouver que la fameuse âme sœur en question... Alors je ne sais pas si la séparation de Johnny Depp et de Vanessa Paradis (non mais pourquoiiii mon Dieu ?! PAS EUX. Je refuse) ou encore celle de Tom Cruise et de Katie Holmes me bouleversent à ce point mais très naïvement, je me demande ces temps-ci pourquoi une vie semble si longue et si impossible à vivre à deux alors que tout le monde s'évertue sans cesse à dire que celle-ci est justement trop courte.

 

 

Sans vouloir en revenir au fondement même de l'être humain, je me questionne sur notre inconstance et sur notre impossibilité à nous contenter de ce que l'on a là, juste sous les yeux. Pourquoi ne peut-on pas simplement apprécier ce que l'on a et jouir du moment présent ? Pourquoi se lasse-t-on toujours ? Pourquoi les sentiments finissent-ils par s'envoler ? Pourquoi faut-il qu'on croit que l'herbe est toujours plus verte ailleurs ? Et même si elle l'est, qu'est-ce-que ça peut nous foutre honnêtement ? Un petit coin de gazon, ce n'est pas mal non plus quand le soleil brille...

 

 

juno 

 

"De bonne humeur, de mauvaise humeur, moche, jolie, beau gosse ou tout ce que tu veux : LA BONNE PERSONNE SERA CELLE QUI PENSERA TOUJOURS QUE

TA MERDE SENT LA ROSE."


(Juno)

 

 

Il y a encore quelques décennies de cela (mais si ! Rappelez-vous mes bonnes dames), on s'aimait pour le meilleur et pour le pire et ces mots-là avaient un réel sens. Évidemment que c'était dur, évidemment qu'il y avait la routine, les journées plus dures que les autres, l'incompréhension, les coups de gueule, l'habitude, la tendresse qui petit à petit remplace l'amour, le temps qui passe inlassablement et tout simplement la vie qui s'écoule lentement comme un sablier mais les gens restaient quoi qu'il arrive. Ils considéraient tout simplement que ce qu'ils avaient pris la peine de construire avec tant d’abnégation ne valait pas la peine de partir en fumée au premier obstacle rencontré sur le bord de la route. Et ils tenaient bons...

 

    amour-vieillesse

 

 

"Comment avons-nous réussi à rester ensemble durant 65 ans ?"

 

"Parce que nous sommes nés à une époque où si quelque chose était brisé,

on le réparait au lieu de s'en débarrasser..."

 

 

Je sais que les temps ont changé, que nos valeurs ont évolué et qu'il faut l'accepter. Mais est-ce vraiment notre vérité ? Notre réalité ? Génération désenchantée ? Plus rien ne durera jamais ?

 

 

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L'autre soir, alors que nous parlions justement de la recherche de l'être aimé (tout un programme), un ami m'a fait part de cette phrase terrible : "L'amour, ça détruit plus que ça ne créer..." . J'ai trouvé ça vrai, je me dois de l'avouer, mais aussi terriblement triste. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire qu'à trop penser à la destination, on en oubliait la beauté du voyage... Car enfin, si tout prend fin un jour (et ma foi, c'est tout de même l'essence même de la vie de s'achever tôt ou tard), alors à quoi bon s'investir ou construire à deux penseront certains ? Passer sa vie avec une seule et même personne tiendrait donc du miracle aujourd'hui et dans notre société ? Je suis sûre que les couples qui me liront ne seront pas d'accord avec cette idée et pour cause : quand on aime sincèrement quelqu'un, on ne peut pas imaginer que ce sentiment puisse disparaître du jour au lendemain, sans crier gare. Et pourtant... Les sentiments évoluent sans arrêt et l'éphémère nous guide de plus en plus.

 

 

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"Vous croyez aux miracles ?"

"Pas aujourd'hui... "

 

(Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain)

 

 

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"J'ai besoin de savoir que tu ne vas pas te réveiller un matin et vouloir que

tout s'arrête entre nous."


"Je ne peux pas te promettre ça. Personne ne le peut..."


(500 jours ensemble)

 

 

 

Frédéric Beigbeder a cette phrase que j'aime beaucoup : "Les hommes sont toujours entre une ex et une future car le présent ne les intéresse pas. Ils préfèrent naviguer entre la nostalgie et l'espoir, entre la perte et le fantasme. Nous sommes toujours coincés entre deux absentes...". Je pense effectivement qu'il doit y avoir de ça et, soyons clairs, ça n'aide pas vraiment à s'investir. J'en ai connu des hommes et leur fameux refrain "Je sors d'une histoire sérieuse (ah bon ?) alors on ne s'emballe pas hein, pas de sentiments, on se la joue cool et on verra où tout ça nous mènera...". Inutile de préciser que généralement, ça ne mène nulle part...

 

 

Et pour cause : pour beaucoup, l'amour est dans l'instant. C'est le fameux et utopique coup de foudre, les étoiles dans les yeux, les mains moites et les papillons dans le ventre. Penser au quotidien, aux factures à payer, aux chaussettes sales au pied du lit le matin, ça ne fait rêver personne et pourtant, c'est sans doute dans tous ces petits détails qu'on peut réellement connaître l'autre. Je pense pour ma part (après des années de réflexion intense sur le sujet !) que l'amour est une construction à laquelle il faut ajouter une pierre à l'édifice chaque jour, sans relâche. Avec ces conneries de contes de fée, on en a oublié que l'amour c'était surtout de la patience, de l'investissement, des compromis ou encore des sacrifices. C'est comprendre qu'on n'est plus tout seul et qu'une autre personne partage notre cœur, d'une certaine manière. Et ça n'a rien de simple car si on n'est pas prêt à faire ces efforts-là, ça ne tient pas...

 

 

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"Ce n'est pas seulement une question d'arc-en-ciel et de papillons.

Ce sont les compromis qui nous font durer..."


(Maroon 5)

 

 

Si l'on ne se sent pas le cœur à l'ouvrage, peut-être faudrait-il juste être honnête et reconnaître que cette histoire à deux, cet investissement quotidien, ce n'est pas ce que l'on recherche. Mais certaines personnes préfèrent leurrer et mentir pour mieux s'enfuir... Peur de l'engagement, de l'effort que demande une relation, manque de maturité ? Je l'ignore et peut-être l'ignorent-elles elles-mêmes d'ailleurs. Mais assumer ne vaut-il pas mieux que de faire souffrir quelqu'un ? A quoi bon faire croire à l'autre qu'on l'aime si ce n'est pas le cas ou si on ne veut pas se donner les moyens de donner des ailes à cet amour ?

 

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"J'aimerai que les gens soient honnêtes et disent simplement :

'hey, j'entre dans ta vie mais je n'ai pas l'intention d'y rester...' "

 

 

 

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"Parfois l'histoire d'amour se finit bien mais parfois elle blesse plus qu'autre chose..."

(Adele)

 

 

J'aimerais parfois revenir à l'époque bénie où ma seule préoccupation était de savoir ce que j'allais manger pour mon goûter (étrange pour une fille dont le blog se nomme Childhood is better !). Quand on était mômes, on aimait où on aimait pas, c'est tout et ça ne pouvait pas être plus simple. On se prenait par la main à la récré puis on partageait nos billes voire nos crayons de couleur. Si on avait un différend, on se tirait les cheveux ou la langue et une heure après, tout était terminé et on partageait notre quatre heure à la sortie de l'école. Mais nous finissons tous par grandir, bêtise suprême !

 

 

Un jour, une des seules choses qui nous intéresse devient : "Je lui téléphone ou pas ? Est-ce que je dois lui écrire un sms en premier ? Non, si je fais ça il va savoir que je pense à lui et je ne veux pas avoir l'air d'une fille désespérée... Et si je l'ajoutais sur Facebook plutôt ?". Exagération ? J'aimerais bien ! Et encore, ces exemples ne reflètent que les cas les plus simples : je n'évoque même pas les gens que l'on rencontre trop tôt ou trop tard et qui ne feront jamais parties de notre vie, ces ex qui vous rappellent au moment où vous avez enfin guéris d'eux (et dieu sait que ça vous a pris du temps...), ces hommes qui sont déjà en couple et qui vous forcent à faire taire ces sentiments naissants et cette petite voix dans votre tête qui vous dit que non, mille fois non, vous n'êtes pas une briseuse de couples. Tous ces actes manqués... Alors revenons-en à nos moutons (oui oui, je sais que je digresse légèrement !) : quelle est la règle aujourd'hui en matière d'amour ? Vivre au jour le jour, ne pas se projeter, jamais, car tout finira toujours ?

 

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"Le meilleur moyen de ne pas avoir le cœur brisé

est de prétendre ne pas en avoir..."


(Charlie Sheen)

 

 

Mais peut-on réellement ne jamais se projeter, vivre au jour le jour et garder les pieds sur Terre quand des sentiments sont en jeu d'une manière ou d'une autre ? Quand son cœur s'emballe en présence de l'autre ? Peut-on mettre son amour en "veille" tout simplement ? Saint Augustin qui considérait que "la mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure" aurait de quoi halluciner à notre époque...!

 

 

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Alors on fait quoi concrètement ? On se fait à l'idée que tout prendra fin un jour car tout est éphémère où on lutte au contraire contre cette idée reçue et on se dit que NON, notre histoire à nous sera forcément différente, L'EXCEPTION, LA VRAIE, QUI CONFIRME LA REGLE ? Trop de questions et pas assez de réponses... (je vous avais prévenu que ce serait le bordel ce papier !).

 

 

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Rien ne dure pour toujours... Toujours est un mensonge.

Tout ce que nous possédons se situe entre "Bonjour" et "Adieu"...

 

 

Autour de moi (et de vous aussi je suppute, sauf si vous avez la chance de vivre au pays merveilleux de Disneyland ;)), des couples prennent fin chaque jour tandis que d'autres perdurent mais ne respirent pas forcément la joie et n'ont pas vraiment l'air de kiffer la vie de couple... Récemment, un couple d'amis a mis fin à une relation de 10 ans, du jour au lendemain. Des projets réalisés, des désirs d'enfants (non conçus finalement, et peut-être pour le mieux...), de l'amour à n'en pas douter, des envies de mariage... Puis un matin : tout a disparu comme si tout ça n'avait été qu'un rêve évanoui au réveil. On découvre alors subitement que de l'amour à la haine, il n'y a réellement qu'un pas.


 

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Et on oublie. Vite, bien trop vite, car l'être humain a la mémoire courte... Tous ces moments passés, ce quotidien partagé, ces souvenirs heureux. Ces sentiments qui étaient bien réels hier deviennent songes envolés. Un beau gâchis fait de rancœurs nouvelles...

 

 

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"La meilleure chose à propos d'une photo est qu'elle ne changera jamais,

même si les gens dessus le font..."

(Andy Warhol)

 

 

Et il faut bien continuer à vivre et à avancer avec ce cœur brisé, en laissant l'autre partir, même si au fond de nous on ne sait pas comment dire adieu à cette personne sans qui on n'imagine pas vivre...

 

 

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"Tu sais, c'est tellement dur de laisser quelqu'un partir..."

 

 

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"Savais-tu que chaque année, 35 personnes sautent du Pont de Brooklyn ?

La plupart à cause d'un cœur brisé..."


(Un jour peut-être)

 

 

Et je regarde toute cette souffrance sans comprendre, à travers les yeux de la petite fille que j'étais hier et qui avait des rêves de "toujours" plein la tête. Cette petite fille a parfois peur de l'avenir quand elle voit tout cet amour s'effondrer autour d'elle comme un château de cartes. Elle aimerait que tout le monde soit heureux mais bien sûr, elle n'ignore pas que c'est impossible. Cette petite fille a déjà aimé profondément elle aussi, elle s'est donnée corps et âme. Elle a été abandonnée parfois. Elle a souffert en amour, bien sûr, comme tant d'autres...

 

 

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"Tu m'as quitté puis tu as fait comme si nous n'avions jamais existé..."

 

 

Ne sommes-nous pas tous cette petite fille, chacun à notre manière ? Mais malgré tout elle espère, elle veut croire toujours. Car si on ne croit plus, alors à quoi bon continuer ? Parfois, elle a mal au ventre en pensant qu'on ne l'aimera peut-être jamais vraiment.

 

 

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"Je t'aime"

"Merci"


 

Mais elle fait taire cette petite voix dans sa tête car aujourd'hui elle est épanouie de bien d'autres manières. Si elle espère toujours tout au fond d'elle trouver un jour son "âme soeur", elle sait qu'elle peut être heureuse de bien d'autres façons. Qu'être deux n'est pas une nécessité absolue contrairement à ce que tente de nous faire penser le monde. Évidemment, elle espère toujours qu'un jour elle fera mentir les statistiques avec une histoire d'amour transcendante ! Mais elle a compris que tout arrive pour une raison et qu'au milieu des champs de batailles judiciaires à grand renfort d'avocats, des déceptions, des désillusions amoureuses et des cœurs brisés qui l'entourent, elle ne s'en sort pas si mal... en étant seule. Alors elle attend, sereine, de voir ce que va encore lui réserver l'avenir. Frédéric Beigbeder (encore lui !) a coutume de dire que "l'amour est une catastrophe magnifique : savoir que l'on fonce dans un mur et accélérer quand même...". Elle a hâte de voir ça...

 

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 20:45

 

 

Hello mes petits macarons pistache-chocolat !

 

 

Vous allez sûrement vous dire que depuis quelques temps, je me laisse aller à des articles pour le moins féministes. Mais sachez que je ne le fais pas exprès, promis ! Seulement voilà : depuis quelques semaines, je travaille pour une société dont la fréquentation est majoritairement masculine (non non, pas dans un club de strip-tease je vous rassure). Il est assez drôle de constater qu'être au plus proche de nos congénères mâles nous offre une véritable porte ouverte sur leur personnalité, souvent étonnante mais parfois étriquée... Qu'on se le dise, je ne suis pas pour les clichés, pour les préjugés ou pour toutes autres considérations venues d'un autre siècle qui tiennent à figer nos deux sexes dans des rôles établis depuis des lustres (vous me suivez toujours ?). En gros, les lieux communs du style "Moi Tarzan, Toi Jane", non merci, très peu pour moi. J'ai (toujours) bon espoir qu'au fil des siècles, nous ayons tout de même fini par évoluer considérablement dans nos mentalités (même s'il y a visiblement encore du boulot). Mais par moment, je crois que je suis aussi un peu trop optimiste envers nos amis les hommes...

 

 

 

feministe 

 

 

Hier, (et ce n'était pourtant ni ma fête ni la Journée de la Femme que je sache), j'ai eu le droit à un petit florilège de la bêtise crasse qui peut parfois habiter le cerveau d'un homme. Vous savez : ce genre de petites phrases sexistes et misogynes que seul un homme peut se permettre, encore aujourd'hui en 2012, de sortir tout de go à une femme. Qu'on se le dise, j'ai parmi mes amiES de vraies camionneuses (coucou les filles si vous passez par là, ne me remerciez pas pour la dédicace !) qui ne sont jamais à cours de petites blagues fumeuses sur les hommes et qui en jouent. Qu'on se le dise aussi, je ne suis pas dépourvue d'humour et je suis la première à rire de bon cœur. Mais voilà, je pense quand même pour le vivre au moins une fois par jour qu'il est très masculin de prendre le droit de sortir ce genre de petites phrases gratuites et stupides juste parce que ce sont des hommes et que nous sommes censés "accepter" sans rechigner car nous sommes des femmes (et pas seulement des femmes mais aussi et surtout des employées puisqu'ici nous sommes dans un contexte bien précis et pas des moindres : celui de l'entreprise...). D'ailleurs, pourquoi s'en priveraient-ils puisque la publicité s'y est mise bien avant eux ?!

 


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    Pub Sixt : "Oui, nous louons aussi aux femmes..." (ahahah, grosse marade !)

 

 

 

Je m'explique : hier, alors que je faisais mon travail en équipe avec une de mes collègues (nous nous trouvons à l'accueil de l'entreprise), un de nos collègues demande à ma collègue (j'espère que je ne vous ais pas perdu définitivement en chemin là... !) si elle aime le tennis (la télévision était branchée sur Roland Garros). Celle-ci de répliquer qu'elle n'est pas très fana de sport de manière générale. Étonné, mon collègue lui demande si elle ne pratiquerait pas l'équitation. Réponse de l'intéressée : "non, ni l'équitation ni aucune autre activité d'ailleurs". Et ne voilà-t-y pas qu'un autre collègue qui écoutait la conversation d'une oreille, glisse, goguenard, en donnant un petit coup de coude complice dans les côtes du premier collègue (et comme si ma collègue ne se trouvait pas à quelques pas d'eux) : "elle aime sans doute chevaucher d'autres montures !". NON MAIS WTF ? Je ne sais pas ce que je trouve le plus débile dans ce stupide commentaire : 1) ce jugement de valeur sorti de nulle part (ma collègue est comme moi nouvelle arrivante dans l'entreprise, on ne peut donc même pas dire qu'elle ait eu le temps d'avoir une histoire avec qui que ce soit ou "de se forger une réputation" et même si c'était le cas, il est clair que cela la regarde) 2) le fait qu'il parle d'elle comme si elle n'était qu'une potiche ou (encore mieux !) comme si elle n'était pas là 3) cette façon de "blaguer" sur le dos des autres en faisant en plus une remarque déplacée et on ne peut plus personnelle sur quelqu'un qu'il ne connaît ni d’Ève ni d’Adam.

 

 

 

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 Pub pour la crème "Babette" qui colporte le fantasme de la femme légère qui "passe à la casserole"

 

 

 

Ma collègue a eu la réaction que j'aurais sans doute eux à sa place : alors qu'elle n'avait pas à se sentir gênée, elle s'est contentée de baisser le nez et de retourner vaquer à ses occupations sans rien rétorquer. Que dire ? Honnêtement, j'ai toujours admiré les gens capables d'avoir la répartie cinglante (c'est malheureusement un art que je ne maîtrise pas le moins du monde... Généralement, LA répartie m'apparaît trois heures après, après avoir ressasser encore et encore la scène dans ma tête !). Répondre ? Prendre le risque de se brouiller avec un collègue qu'on voit tous les jours (et qui, je vous l'accorde, ne semble de toute façon pas très malin) ou passer pour la nana castratrice et sans humour ?

 

 

Quoi qu'il en soit, pour en avoir discuter ensuite avec elle, ma collègue sait qui elle est : ce n'est sans doute pas ce genre de petites phrases mesquines qui changeront sa personnalité et ses valeurs. Mais j'insiste en disant que c'est une attitude très masculine de se permettre ce genre de bons mots pas agréables pour deux sous et d'en tirer de la satisfaction (c'est toujours si drôle de faire rire sur le dos des autres...). Personnellement, je ne me suis jamais permise de dire à un homme (que je ne connais pas ou peu de surcroît) : "je parie que vous êtes infidèles comme tous les hommes !" ou encore "je suis prête à jurer que vous êtes une bille en cuisine et que vous ne savez pas faire grand chose de vos dix doigts à part boire de la bière devant un match de foot !", mais certains d'entre eux se le permettent pourtant bien volontiers. Ce n'est pourtant pas avec ce genre de préjugés vieux comme le monde que nous allons le faire évoluer (le monde).

 

 

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Et parce que nous sommes des femmes, il est clair que nous sommes aussi forcément vénales, en plus d'être nymphomanes... Alors que je demandais quelques heures après cet "épisode" à l'un de nos clients de régler une certaine somme, ce dernier de me répondre : "j'aurais dû me douter que vous finiriez par vous en prendre à mon portefeuille : il est clair que vous êtes vénales comme toutes les femmes". Ahah. Tout cela avec le plus grand des sérieux, je le précise. Si c'est pas désolant tout de même... Je me suis quand même permise de lui répondre, avec le sourire de rigueur, que cet argent ne partait pas dans ma poche (même si j'aimerai bien !) et que je ne fais qu'appliquer les règles en vigueur. Mais qu'il est désarmant de constater que tous ces préjugés ont la vie dure et qu'il existe toujours des esprits étriqués prêts à les colporter ! Il faut croire qu'hier, les cons s'étaient donnés rendez-vous pour une réunion au sommet...

 

 

 

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Je tiens à préciser que (et heureusement d'ailleurs car sinon je ne pourrai tout simplement plus faire ce métier), ce genre de comportements absurdes ne touche en moyenne que 5 % de notre clientèle. Il existe donc 95 % d'hommes courtois, respectueux et adorables qui redonneraient foi en l'homme à n'importe quelle femme. Alors pourquoi est-ce justement ces 5 % qui nous marquent autant ? Peut-être justement parce que nous sommes des femmes et que nous prêtons attention aux détails... (et un préjugé, un ! ;))

 

 

Plus sérieusement, vous me direz que ce ne sont que deux petites phrases venues de deux plaisantins qui avaient certainement mangé du lion ce jour-là et qui avaient une patate d'enfer. Sans doute. Mais c'était sans compter sur tous les autres, quotidiennement : ceux qui voient une invitation cachée derrière le moindre sourire (et je me dois de sourire : c'est écrit dans mon contrat !) et qui ne manquent pas de sortir la fameuse expression "femme qui sourit, femme à moitié dans ton lit !" (déjà c'est pas "sourit" mais "rit". Un conseil mec : revois tes classiques), ceux qui ne comprennent pas qu'on refuse d'aller boire un verre avec eux alors qu'ils viennent de nous couvrir de compliments ("non mais pour qui elle se prend cette pimbêche alors que je viens de passer vingt minutes à la flatter ?!"), ceux à qui on explique, gentiment mais fermement, que nous ne sommes pas célibataires et qui nous répondent "que ça ne les dérange pas le moins du monde et qu'on peut quand même se voir 'en tout bien tout honneur !'"... Et la liste, même si elle prête à sourire j'en ai conscience, est tout de même longue.

 

 

 

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Pub Axe qui détient sans doute la palme du bon goût avec son slogan 

"Axe : plus t'es clean, moins elles le sont !"

 

 

 

Mais ceux que je préfère, sans doute les plus méprisants, sont ceux qui laissent entendre qu'une femme plutôt "agréable physiquement" et qui se retrouve à l'accueil d'une entreprise n'a forcément pas inventé la poudre (hé oui Mesdames, si vous l'ignoriez, on ne peut pas être jolie ET intelligente. Qu'espériez-vous voyons ?!).


 

 

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Ceux-là, j'avoue prendre un plaisir jouissif à les voir pâlir quand je leur rétorque que j'ai un Bac + 5 à mon bagage mais que la vie nous force parfois à prendre des chemins de traverse plutôt étonnants et que c'est une force que de pouvoir s'adapter à ces différents "revirements". Car non Messieurs, l'habit ne fait pas le moine.

 

 

 

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Notre force à nous autres femmes, c'est d'être multiples : nous pouvons être belle, souriante, candide ET intelligente. Nous pouvons être forte, volontaire, courageuse ET indépendante financièrement (honnêtement, vous pensez vraiment que votre portefeuille est tout ce qui nous intéresse en 2012 ?). Nous pouvons aussi être jalouse, chiante ET capricieuse. Nous pouvons avoir un humour à toute épreuve mais être aussi susceptible. Tout comme vous pouvez être macho, puéril, agaçant et totalement immature... Alors il est peut-être temps d'enlever nos œillères et d'arrêter ces petites phrases toutes faites qui alimentent la bonne vieille guéguerre hommes/femmes que nous nous coltinons depuis la nuit des temps... C'était quoi déjà l'expression des hippies associée au symbole de la paix ? PEACE AND LOVE ? Hé bien parfois j'ai comme l'impression qu'on l'a un peu oublié en route...

 

 

 

Ah les hommes...

 


Il y aurait fort à dire et à écrire sur eux et il est probable

que l'on s’ennuierait ferme s'ils ne faisaient pas partie de notre monde...


Heureusement que nous les aimons

car sinon il serait si facile de leur en vouloir !


Mais laissons la dernière phrase à un homme

qui savait incontestablement de quoi il parlait... : 


 

 

"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces deux êtres si imparfaits et si affreux.

 

 

On est souvent trompé en amour souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois : mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."

 

 

 

(Alfred de Musset – On ne badine pas avec l'amour)

 

 


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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 18:30

 

 

Hello mes petits enjoliveurs argentés ! 

 

 

Vous connaissez probablement tous les clichés bien connus sur les femmes et la mécanique : la nana incapable de changer une roue sans se casser un ongle, qui galère à faire une vidange et qui ne sait jamais quel est le souci quand sa voiture commence à bugger. J'avoue tout (honte inside !) : JE SUIS CE CLICHE AMBULANT. Traduction : je suis une vraie quiche pour tout ce qui touche à la mécanique. Si si, il faut savoir être honnête avec soi-même de temps en temps. Le truc, c'est que j'assume (en tout cas j'essaie !) : je sais mettre de l'essence (n'exagérons rien tout de même !), gonfler mes pneus (et encore, depuis peu), remettre du lave-glace dans le réservoir (avouez : vous êtes impressionnés) et... ça s'arrête là (et c'est déjà bien non... ? Ah non ? ZUT). Quand j'ai acheté ma petite voiture chérie, ma mère – consciente des handicaps que sa fille cumule en la matière  m'a tout de suite acheté une croix. Vous savez, ce truc-là :


 

 

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Ma réaction fut sans appel : "Mais qu'est-ce-que tu veux que je fasse de ce truc-là au juste ?!!!". Paraît-il (c'est en tout cas ce qu'on dit) que c'est l'élément à avoir dans son coffre en cas de crevaison (une roue de secours, ça peut être bien aussi à ce que j'ai entendu dire ;)). Toujours est-il que même si j'arrivais à enlever la roue après moults efforts, l'histoire ne dit pas si j'arriverai à en mettre une autre... (Allez-y, moquez-vous !). Ma mamounette - qui n'a rien perdu de sa foi en l'humanité - m'assure que je trouverai toujours une bonne âme pour me filer un coup de main en cas de problèmes. Mouais. Sur une autoroute à 2h du matin, laissez-moi vous dire que j'ai quelques doutes. Bref, vous comprenez l'idée je pense : même si j'adore ma Tuture et que j'en prends le plus grand soin possible, je suis une buse en mécanique, la vraie de vraie, celle qui ne fait pas semblant et qui n'exagère même pas. Et bien sûr, j'admire les filles qui sont tout mon inverse et qui maîtrisent ce qui se passe sous le capot (mais pourquoi j'ai pas fait un BEP Mécanique moi ?).

 

 

 

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Non mais honnêtement... WTF ?!!

Un livre en chinois mandarin serait ouvert devant moi que ça ne me semblerait pas plus clair...

 

 

 

J'aime à croire malgré tout que malgré mes deux mains gauches, si on m'expliquait posément les gestes de base à adopter pour contrôler l'état de ma voiture, je saurais m'en sortir toute seule (comment ça "l'espoir fait vivre !" ?). Mais je n'ai point d'hommes sous la main et mes copines en sont à peu près au même niveau de nullité que moi (ce qui rassure un chouïa mais fait un peu peur aussi : rassurez-moi, ça ne viendrait pas de nos chromosomes XX quand même ?!). Du coup, quand ma voiture a commencé à faire un bruit très suspect il y a quelques semaines, j'ai d'abord fait la sourde oreille (on peut rêver, des fois que le bruit serait reparti aussi vite qu'il est arrivé...). Sauf que évidemment, avec ma poisse légendaire, le bruit est subitement passé de "vague petit couinement" à "crissement intempestif" (pour vous donner une idée, on pourrait croire qu'une souris s'amuse à faire la roue à proximité de mon moteur et s'en donne à cœur joie). Difficile de ne pas y voir un appel au secours de ma pauvre petite Twingo...

 

 

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C'est donc à reculons que j'ai passé ce matin (à 8h. Alors que je suis de repos. Faut-y pas que je l'aime cette petite voiture...) la porte du lieu qui me donne le plus de sueur froide au monde : le garage (pour certains, c'est le dentiste , pour moi, c'est le garage : chacun ses frayeurs !). Là, trois paires d'yeux (masculins les yeux, détail qui a son importance) m'ont dévisagé comme si j'étais une apparition descendue tout droit de Mars (une femme dans un garage en 2012, c'est aussi surprenant que ça honnêtement ?). J'ai réussi à bredouiller vaguement mon problème, non pas sans susciter les regards compatissants de rigueur (et franchement, je ne suis pas parano). "Non mais la pauvre, on voit bien qu'elle y connaît VRAIMENT rien. Ça sent le bon pigeon à plein nez ça, les mecs on va se marrer un coup !". Youhou, c'est la fête du slip.

 


 

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J'explique donc que ma voiture fait un bruit suspect et plutôt très agaçant depuis quelques temps mais malheureusement (ou heureusement : allez savoir), pas tout le temps, qu'il m'arrive aussi (rarement) de rouler sans bruit et donc sans problème apparent (ce qui ne veut pas dire non plus qu'il n'y a pas de problème même si J'AIMERAIS BIEN). Que ça se produit la plupart du temps quand elle est chaude mais que c'est aussi arrivé (rarement) au démarrage. Que ça arrive surtout quand j'accélère et que je tourne. Que le bruit est parfois saccadé mais qu'il peut aussi être continu et très strident. Que ce n'est peut-être pas grand chose mais que je m'inquiète quand même...

 

 

Goguenard, le type me répond que ça va être facile de trouver la cause du souci avec des explications aussi précises (vas-y paie-toi ma tête mec, c'est gratuit ! Tu veux pas que je fasse le boulot à ta place aussi ? Crois-moi, si je le pouvais je le ferais volontiers : ça me coûterait sûrement moins cher...). J'en profite pour lui demander de vérifier l'état de ma courroie de distribution que je dois normalement changer cette année. Réponse de l'intéressé : "Non mais ma petite dame, c'est pas possible ce que vous me demandez ! Pour avoir accès à la courroie, il faut démonter le moteur et ça-c'est-pas-possible : pourquoi vous pensez que tant de courroies pètent sans prévenir justement ?!". Ahhhh, c'était donc ça ! Excuse-moi Paulo, je l'avais en effet souligné dans mon manuel des "50 trucs qu'une quiche doit savoir en mécanique" mais ça m'était (déjà) sorti de la tête ! Dans cette ambiance de franche camaraderie, je laisse ma voiture, non sans inquiétude. Bon, je ne doute pas de la compétence de ces messieurs - je tiens à le préciser -, bien au contraire, mais je sens que mon problème n'est pas vraiment considérée avec sérieux (et pourtant, pour que je me décide à franchir la porte d'un garage en sachant que je vais y laisser ET un rein ET un bras, c'est vraiment que je m'inquiète...).

 

 

Pas même une demi-heure plus tard, le garagiste me rappelle. Selon lui, le problème vient de mes plaquettes de freins qui sont HS. Le forfait coûte la modique somme de 300 euros (WTF x10000). Bon s'il faut vraiment les changer, ça ne sert à rien de grogner de toute façon (même si la pilule à du mal à passer, surtout en début de mois alors que la paie vient juste de tomber !). Puis je réfléchis deux secondes avec ma petite tête : le bruit survenait quand j'accélérais, PAS quand je freinais. Des plaquettes de freins peuvent-elles couiner quand on accélère ? Mon ignorance en mécanique me perdra mais je ne suis pas rassurée DU TOUT, loin de là...

 

 

J'espère qu'avec ma tête de fille ignare à qui on peut faire gober n'importe quoi, je ne suis pas en train de me faire arnaquer "à la vas-y comme j'te pousse" ! Réponse au prochain épisode... Si ma voiture continue à couiner alors que je viens de lâcher 300 euros, je lui fais bouffer ma courroie de distribution (même si je dois aller la chercher moi-même), doublée de ma courroie d'alternateur, le tout arrosé d'un peu d'huile de vidange. Non mais. C'est pas parce qu'il y a écrit "Fille nulle en mécanique" sur mon front qu'il faut en profiter... Note pour plus tard : épousez un mécanicien (au choix : Olivier, Kevin ou Mathieu de Carglasse) de telle sorte que je n'aurai plus JAMAIS besoin de mettre les pieds dans un garage ! (jour béni que celui-là...).

 


 

mecaniciens

 

 

 

Vous l'aurez compris je pense : la mécanique et moi,

c'est une grande histoire d'amour...

 


 

 

Et vous mes petits enjoliveurs argentés, des petites anecdotes de garage

à partager avec moi ?


Do you have le gêne de la mécanique ?

(si oui, merci de ne pas trop vous vanter quand même ;))


Rassurez-moi ! (ou pas d'ailleurs...)

 

 


* Edit : Je suis médisante et je fais ici mon mea culpa ! Il s'avère en effet que le monsieur qui m'a un peu pris de haut ce matin est en fait le patron du garage (traduction : celui qui normalement ne met plus les mains dans le cambouis). J'ai parlé ce soir au mécano qui s'est occupé de ma voiture (mon futur époux ?!) et le problème venait bien de mes plaquettes. Les disques étaient complètement usés, d'où le couinement incessant et pas uniquement en freinant. Je sais même désormais que des plaquettes se changent tous les 20 000 km (je me coucherai moins idiote en mécanique ce soir, hourra tout arrive !). Mon portefeuille s'est bien délesté (aïe...) mais ma voiture est comme neuve (quel plaisir de retrouver une conduite "silencieuse", pourvu que ça dure !) et le mécano m'a même proposé de me faire ma révision de pré-contrôle technique gratuitement, comme quoi je n'aurais pas tout perdu aujourd'hui ! Je continue de penser que certains garagistes prennent les femmes pour des quiches et en profitent largement mais je suis enchantée de constater que ce n'est pas toujours le cas. Comme quoi, mon ignorance et moi, nous avons parlé trop vite !

 

 

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:16

 


Vous et Sophie êtes amies depuis si longtemps que vous avez l'impression que vos débuts datent de l'âge de pierre. Vous repensez en rougissant à tout ce que vous avez vécu ensemble : les joies de la puberté (acné et appareil dentaire inclus, photos à l'appui !), la première cigarette, les premières histoires d'amour et – fatalement – les premières peines de cœur séchées à coup de gros pots de glace Haagen Daaz (caramel noix de macadamia : la meilleure). Vous pensez aux longues heures passées au cinéma devant des films d'horreur alors que Sophie déteste ça, la première cuite où elle vous avait tenu les cheveux au-dessus de la cuvette pendant que vous vomissiez tripes et boyaux (le ciment de l'amitié !), aux virées annuelles à Disneyland et au Parc Astérix, l'obtention du Bac puis du permis de conduire, vos premières vacances ensemble et vos week-end à l'étranger... Tant de souvenirs que vous pourriez sans problème écrire un livre sur votre amitié légendaire ! Le temps a beau passé, la vie a beau faire son œuvre, Sophie et vous, c'est à la vie à la mort (et que personne ne s'avise de se mettre en travers de votre chemin !). Jusqu'à ce que...

 

 

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Un jour, Sophie vous téléphone et vous pouvez entendre son cœur de jeune première frapper dans sa poitrine : elle vous annonce, des trémolos dans la voix, qu'elle a rencontré l'homme de sa vie, le vrai. Vous être si heureuse pour elle ! Ce bonheur, elle le mérite largement. Elle veut que vous rencontriez son chéri-chou au plus vite et cela vous fait chaud au cœur. D'ailleurs, vous ne vous inquiétez pas outre mesure : si elle l'a choisi, il doit forcément être fantastique ! Sauf que...

 

 

Le temps passe et vous avez de moins en moins de nouvelles de Sophie. Ça ne lui ressemble pas. Vous n'avez toujours pas rencontré chéri-chou non plus. Sophie quant à elle met trois plombes à répondre à un simple SMS et se répand sur son bonheur sans se demander une seconde comme vous allez. Compréhensive, vous vous dîtes que c'est tout naturel : elle nage dans le bonheur et pour la première fois de sa vie, elle semble vraiment amoureuse. Et comme le dit l'expression : "les amoureux sont seuls au monde...". Pas la peine de se la jouer meilleure amie intrusive : vous la laissez vivre. Elle a bien le droit de vivre d'amour et d'eau fraîche pendant quelques temps !

 

 

 

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Quelques semaines plus tard, vous rencontrez enfin l'élu ! Malheureusement, on ne peut pas dire que ce soit le coup de foudre entre vous et chéri-chou. La chaleur n'est pas vraiment au rendez-vous pour ne pas dire qu'un léger froid souffle sur vos têtes. Vous êtes cordiaux, sans plus. Sophie, elle, brille de mille feux. Alors que chouchou s'absente pour filer aux toilettes, elle vous saute dessus et vous demande le regard fiévreux à quel point vous le trouver formidable, vous aussi. Après tout, vous n'êtes pas mariée avec chéri-chou et vous n'êtes pas obligée de devenir sa nouvelle meilleure amie non plus. Une fois de plus, seul le bonheur de Sophie importe et il est indéniable qu'elle trépigne de joie. Inutile de lui gâcher sa bulle de paradis en émettant un jugement tiède sur chouchou ! Puis en plus, on ne juge pas quelqu'un à la première rencontre, c'est bien connu... Ce dernier pourrait toujours vous étonner dans l'avenir (Non ? Je vous sens sceptique là).

 

 

Le temps passe et malgré vos efforts, la situation ne s'améliore pas. Sophie se moque complètement de ce que vous vivez (et pourtant, entre votre rupture récente et les galères au boulot, vous auriez grandement besoin d'une soirée entre filles, une seule, pour vous épancher en buvant quelques tequila sunrise). Vous lui faîtes part de vos craintes : son bonheur vous soucie plus que tout au monde mais vous ne reconnaissez plus votre meilleure amie. Touchée, elle vous rassure : jamais un homme ne se mettra entre vous. JAMAIS ! Il faut qu'elle fasse sa vie, qu'elle vive ses expériences (quoi de plus naturel ?) mais jamais ô grand jamais elle ne pourrait vous délaisser : vous êtes sa sœur. Ragaillardie, vous êtes heureuse de cette discussion salvatrice. Finalement, la communication reste le maître-mot pour sortir d'une impasse et vous n'auriez pas dû garder tout ceci sur votre cœur si longtemps !

 

 

Pourtant, les mois passent et le fossé se creuse. Même si vous vous accrochez, le cœur n'y est plus forcément. Quand quelque chose vous arrive, positivement comme négativement, vous n'avez plus nécessairement le réflexe de prévenir Sophie. Qui l'eut cru ? Cette pensée vous pince le cœur. Vous continuez occasionnellement à vous voir autour d'un café mais plus par convenance et par habitude qu'autre chose. Quand vous pensez à tout ce que vous partagiez et à tout ce qui vous sépare désormais, vous avez les jambes qui tremblent. Vous avez un sursaut d'espoir lorsque Sophie vous propose de passer la soirée en tête à tête pour votre anniversaire. Mais quand elle arrive greffée à son chéri-chou et que vous passez la soirée à les regarder se faire des papouilles (ce n'était pas censé être votre anniversaire ?), vous réalisez que les choses sont peut-être comme ça désormais et qu'elles le resteront...

 

 

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Pourquoi ça fait mal ?

 

 

 

Vous connaissez probablement l'expression consacrée : "On ne choisit pas sa famille". Il est plutôt commun de dire que les amis sont justement la famille qu'on choisie en tout état de cause. J'ai coutume de dire qu'une amitié qui prend fin est assimilable à une rupture amoureuse, presque en pire. On peut être transi d'amour pour quelqu'un mais on sait que potentiellement, cet amour peut prendre fin : cela fait partie du risque. L'amitié, elle, est différente. Comme le disait Montaigne à La Boétie, c'est un sentiment aussi fort que mystérieux : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi", et ça ne s'explique pas forcément. On ne peut pas décemment imaginer qu'une amitié, surtout si elle est longue et qu'on a connu, à deux, d'autres épreuves que l'on a su surmonté, puisse prendre fin. Et c'est la raison pour laquelle ça fait si mal. Dans ce cas présent, Sophie vous délaisse pour un homme, ce qui a (il faut le dire), un côté tristement naïf ! Elle pense à tort que vous êtes jalouse de son bonheur et de sa réussite sentimentale (c'est dire à quel point elle vous connaît mal) et donc que vous n'êtes pas une véritable amie. De votre côté, vous vous dîtes que vous devez bien peu compter à ses yeux pour qu'elle puisse balayer d'un revers de la main plus de dix ans d'amitié pour une histoire de cœur, comme s'il était si difficile de tout concilier (amour et amitié). Ajoutez à tout cela une bonne dose d'amertume et de sentiment de trahison et vous voilà dans une bien sombre impasse...

 

 

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Les solutions (Ah bon ? Parce qu'il y en a ?!)

 

 

 

* Sauver les meubles : tout est encore possible ! Avec du recul, la capacité de se remettre en question et de s'avouer que le souci vient sans doute de vous deux, votre amitié est encore récupérable. Après tout, vous étiez bien censée être sa demoiselle d'honneur Number One et la marraine de sa ribambelle de marmots ! (et ça, ça ne s'efface pas comme ça en un claquement de doigts...).

 

 

*Analyser la situation : c'est vrai, vous avez toutes deux changé, évolué et il n'y a pas de mal à ça. C'est même un processus naturel ! Vos valeurs ne sont sans doute plus les mêmes et voilà qui est déjà plus dérangeant. C'est à vous de savoir si la situation est récupérable ou pas. Une chose est sûre, vous avez été infiniment blessée par le comportement de celle que vous considériez comme une sœur et cela, ce n'est pas si simple à accepter et encore moins à pardonner...

 

 

 

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* Affronter : il en faut du courage pour mettre fin à une amitié, quelle qu'elle soit. On ne va pas se mentir : ça fait mal de se dire qu'une des personnes qui vous connaissait le mieux au monde ne veut plus de vous dans sa vie (ou à toute toute petite dose et quand elle l'a décidé de préférence !) et n'a pas de mal à poursuivre son chemin sans vous. Pourquoi continuer, pourquoi s'accrocher dans ces circonstances ? Une chose est certaine : quand on a plus ni l'énergie, ni la force ni même l'envie de sauver cette amitié, alors peut-être est-ce l'heure de tourner la page. Vous continuerez à suivre votre chemin, mais chacune de votre côté cette fois-ci. Puis il paraît qu'une amitié qui prend fin n'avait jamais vraiment commencé... (enfin c'est ce qu'on dit hein).

 

 

* Se remémorer les bons souvenirs : je suis d'accord, réaliser que toute relation est périssable (même celle que vous pensiez indestructible) vous ramène étrangement au jour où vous avez compris que le Père Noël n'existait pas. Pas plus que la Petite Sourie ou les Cloches de Pâques d'ailleurs. Réaliser que cette imposture d'envergure mondiale est du FLAN et que TOUT LE MONDE commence sa vie en gobant ce monceau de mensonges n'aide pas (du tout) à avoir foi en l'espèce humaine. Mais peut-être que tout part de là. Peut-être qu'une fois intégrée cette "norme" qui dit que rien ne dure jamais, tout est plus simple et nous permet de relativiser et de prendre la vie comme elle vient. Puis tout de même, votre amitié est peut-être enterrée aujourd'hui mais elle n'en était pas moins réelle hier. Et même si les souvenirs n'ont pas la même saveur aujourd'hui, au regard de toute votre histoire, ils restent le témoignage d'un passé commun ET heureux. Pas besoin donc d'être amer. Gardez le meilleur avec vous et laissez le reste derrière vous... Je ne pensais pas être capable de dire ça mais vous verrez : on s'en remet. Et je parle par expérience. Ça prend du temps mais la page se tourne, on guérit et on en sort grandi... La vie est bien trop courte pour se battre avec le vent.

 

 

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